Bonne nouvelle : ces trois nouvelles taxes sont abandonnées avec la censure
Le signal d'alarme est sonné à tout-va. La censure et la chute du gouvernement devraient annuler un ensemble de dispositions budgétaires pour l'année 2025. Si cela aura des conséquences significatives sur le montant des impôts à payer l'année prochaine pour 17 millions de Français, quelques "bonnes" nouvelles se cachent derrière ce renversement.
Trois taxes devaient en effet augmenter à compter du 1er janvier, avec un impact direct sur le portefeuille du grand public. Elles ne verront finalement pas le jour, du moins dans l'immédiat.
Tout d'abord, et c'est peut-être la principale puisqu'elle concerne tous les Français : la taxe dite "soda". Sur les boissons qui contiennent du sucre, une taxe plus ou moins importante est appliquée en fonction de la quantité de sucre. A compter de 2025, cette taxe devait augmenter et entraîner avec elle une hausse des prix de ces boissons. Par exemple, une bouteille de Coca-Cola aurait dû augmenter d'environ 20 centimes. Une hausse qui n'était pas négligeable pour le portefeuille lorsque l'on sait que 8 Français sur 10 achètent, au moins une fois par an, ce type de boisson.
Ensuite, une autre taxe est tombée à l'eau : la taxe dite "lapin". Il s'agissait de créer une pénalité pour les rendez-vous médicaux non-honorés. Face à la hausse du nombre de patients qui ne se présentent pas devant un professionnel de santé, les parlementaires proposaient qu'en cas d'absence ou d'annulation tardive, sans justification, une amende pouvait être réclamée au patient. Le montant n'était pas acté mais l'idée d'une sanction forfaitaire de 5 euros avait été émise.
Enfin, dans l'objectif d'alourdir la fiscalité des moyens de transport les plus polluants, députés et sénateurs s'étaient accordés pour augmenter le montant des taxes sur les billets d'avion, soutenant ainsi le projet du gouvernement. Mais contrairement aux montants initiaux, une hausse moins drastique avait été décidée. Cette "taxe de solidarité" devait passer de 2,63 à 5,30 euros pour un billet en classe économique vers la France ou l'Europe, faisant donc grimper de près de 3 euros, au moins, ce type de billet "grand public".
Mais pour ces trois mesures, il n'en sera finalement rien. Avec la censure du gouvernement, tous les textes deviennent caducs et tombent à l'eau. Ainsi, ces hausses de taxes n'entreront pas en vigueur au 1er janvier 2025. Une bonne nouvelle pour le portefeuille des ménages, même si rien ne dit que les parlementaires remettent les sujets sur la table dans quelques semaines.