Essai : Alfa Romeo MiTo 1.4 T-jet 155 chevaux Comportement et conduite

Le dispositif DNA

Trois motorisations sont pour le moment disponibles. Leurs puissances s'échelonnent de 78 chevaux à 155 chevaux soit du simple au double.

Dès le premier niveau de finition, le dispositif DNA est monté de série. Ce système augmente considérablement le comportement ludique de la MiTo car il adapte la voiture aux désirs du conducteur.

Selon le type de conduite et les attentes du conducteur, le DNA est paramétrable selon trois modes : Normal (fonction par défaut lors de tout démarrage), Dynamic (mode sport) et All weather (programme privilégiant l'adhérence en cas de conditions difficiles).

Le DNA modifie la cartographie moteur, les freins, la sensibilité de la direction et s'avère bluffant sur le plan de l'efficacité et de l'agrément de conduite qu'il procure.

Conduite

Au volant de la MiTo la position de conduite surprend : impossible de voir l'avant de la voiture et la visibilité arrière est délicate.

Pour juger de l'agrément de conduite de cette citadine, il faut prendre en compte le mode DNA sélectionné tant ce dispositif adapte brillamment la voiture au type de conduite désiré. Entre les trois modes disponibles, trois MiTo complètement différentes peuvent être conduites.
Tantôt efficace mais linéaire en mode Normal, la MiTo se révèle rageuse et vive en mode Dynamic (sport).

L'effet turbo est linéaire et permet surtout d'offrir du couple et d'effacer tout creux de puissance. L'onctuosité du moteur est blufante et les reprises sont très bonnes.

La sonorité de l'échappement a été travaillée : le son rauque voire sourd est très agréable à l'arrêt, surtout de l'extérieur !   

Dotée d'une tenue de route difficile à prendre en défaut et d'un freinage efficace, la MiTo se révèle des capacités routières lui permettant d'offrir une réelle polyvalence d'usage dans un confort digne d'une voiture compacte.