Cette marque star de la voiture électrique va sortir un nouveau modèle à bas prix – les constructeurs français tremblent
Les voitures électriques coûtent encore trop cher pour de très nombreux ménages, la plupart du temps 25 à 50 % de plus à l'achat que celles roulant à l'essence ou au gasoil. Mais les constructeurs automobiles, à qui l'on a demandé de ne plus vendre aucun véhicule thermique à l'horizon 2035, essaient par tous les moyens de réduire cet écart pour toucher une clientèle plus large.
Aujourd'hui, Dacia reste la marque qui propose les véhicules les plus abordables sur le marché français de l'électrique. La Spring et la Sandero sont accessibles à partir de 19 800 et 20 800 euros. Citroën, décidée à relancer ses ventes, vendra très bientôt sa toute première C3 à énergie verte, la ë-C3, dont le ticket d'entrée débutera à 23 300 euros hors bonus écologique. La citadine de la marque aux chevrons sera d'ailleurs plus intéressante que les Dacia dès le 1er janvier 2024 car les voitures de la filiale roumaine du groupe Renault ne seront alors plus éligibles aux primes étatiques.
Renault, avec sa future R5 E-Tech, attendue l'année prochaine, souhaite également se placer avec un tarif annoncé autour des 25 000 euros. Mais les constructeurs français – auxquels il faut ajouter Peugeot même si les modèles 100 % électriques du Lion restent encore assez chers - pourraient voir d'un très mauvais œil l'arrivée prochaine d'un très gros acteur du marché sur le secteur des voitures électriques à bas coûts. Jusque-là connue pour ses berlines ou SUV assez haut de gamme, Tesla, dont le Model Y est la voiture électrique la plus vendue dans le monde en 2023, prépare en effet la sortie d'un nouveau modèle à...25 000 euros.
C'est très loin des prix actuels pratiqués par Tesla sur la Model 3, la berline à 42 990 euros, et sur le Model Y, son SUV disponible à partir de 45 990 euros (hors bonus écologique). Mais Elon Musk, le grand patron de la firme américaine, veut s'attaquer à une nouvelle cible. En visite dans l'usine de Berlin début novembre, le milliardaire a confirmé que ses équipes planchaient déjà sur le projet "Next-Gen". Si très peu d'informations ont encore filtré, celle qui pourrait répondre au nom de "Model A" ou "Model 2" serait beaucoup plus compacte que ses devancières et principalement destinée au marché européen. De quoi fortement inquiéter la concurrence qui n'avait jusque-là pas à batailler avec Tesla sur les "petits" prix.
L'autre mauvaise nouvelle pour les constructeurs français, et pas seulement – on pense notamment à Volkswagen et sa ID.2 annoncée en 2025 à moins de 25 000 euros -, c'est que la nouvelle Tesla sera construite en Allemagne. Ainsi, contrairement aux voitures assemblées aux États-Unis ou en Asie, elle devrait bénéficier du bonus écologique en France. Une Tesla neuve à 20 000 euros ? Voilà qui pourrait rebattre les cartes et affirmer plus encore le leadership de la marque américaine sur le marché des voitures électriques.