Les voies de covoiturage se déploient sur de nombreuses routes, attention aux radars
Les voies de covoiturage sont en train de s'installer un peu partout en France. Sur ces routes, la voie de gauche, signalée par un panneau avec un losange blanc sur fond bleu ou par un panneau affichant un losange lumineux, est réservée aux seuls véhicules transportant au moins deux personnes. Les autorités incitent ainsi les automobilistes à partager leurs trajets afin de réduire le nombre de véhicules sur les routes, et par ricochets diminuer les risques d'embouteillages.
Plusieurs grandes villes de France, comme Lyon, Strasbourg, Grenoble, Nantes et Rennes sont déjà concernées. Sur ces routes, les conducteurs solitaires peuvent récolter une grosse amende s'ils se font attraper par la patrouille à circuler sur la voie réservée au covoiturage.
Une autre grande ville va très prochainement ouvrir une voie de covoiturage sur plusieurs dizaines de kilomètres de routes. Forcés à s'y habituer pendant les Jeux olympiques et paralympiques – où 185 kilomètres de routes avaient été réservés à certains véhicules prioritaires – les automobilistes de l'Île-de-France vont de nouveau devoir cohabiter avec ce type de dispositif.

Nos confrères de L'Argus révèlent que des voies de covoiturage seront bel et bien mises en service sur le boulevard périphérique parisien et sur les autoroutes A1 et A13 autour de la capitale comme le souhaitaient les autorités. Et cela ne va pas tarder puisque leur ouverture aura lieu avant le le 1er mars !
Qui aura vraiment le droit de circuler sur ces files dans quelques semaines ? Tous les véhicules avec au moins deux personnes à bord (y compris un bébé), les véhicules de secours et de police/gendarmerie, les taxis ainsi que les automobilistes titulaires de la carte mobilité inclusion même lorsqu'ils n'auront pas de passager. Pour les conducteurs seuls dans leur voiture, il faudra se résoudre à ne pas emprunter la voie de gauche, tout du moins du lundi au vendredi et uniquement aux heures de pointe (7h-10h30 et 16h-20h). Le losange lumineux sera allumé sur les panneaux surplombant les voies voies de covoiturage lorsque celles-ci seront actives, et donc éteint les week-ends et pendant les heures "creuses".
Toujours selon L'Argus, les radars de covoiturage - munis de caméras thermiques qui détectent le rayonnement infrarouge émis par chaque personne - pourront flasher dès la mise en œuvre du dispositif. Ils sont d'ailleurs déjà installés le long des routes. Mais les amendes, dont le montant est fixé à 135 euros (minoré à 90), devraient attendre encore un peu. Une période pédagogique de 3 mois devrait être instaurée. Ce qui signifie que les premières contraventions arriveront au début de l'été prochain.