Ne répondez jamais "oui" à cette question de la police, c'est un piège
Toutes les personnes ne réagissent pas de la même façon face à un contrôle de police... même quand elles n'ont rien à se reprocher (ou le pensent-elles). Si certains automobilistes sont capables de rester naturels lorsque les forces de l'ordre approchent, d'autres peuvent complètement perdre leurs moyens. Il est pourtant important de conserver son calme dans une telle situation.
Avoir un comportement étrange peut laisser penser aux policiers ou aux gendarmes que vous avez quelque chose à vous reprocher. Avec comme possibles conséquences de devoir répondre à des questions plus nombreuses et de subir une inspection plus en profondeur de votre véhicule.
Vous ne l'avez peut-être pas remarqué, mais bon nombre de contrôles de le circulation commencent de la même façon. Après vous avoir demandé de vous arrêter et de couper le moteur de la voiture, le policier pose une première question qui peut sembler anodine : "Savez-vous monsieur/madame pourquoi vous avez été arrêté ?" Cette question ouverte permet d'engager la conversation. Comme aucun reproche n'est fait au conducteur, il est assez facile de prendre un peu la confiance et d'imaginer que l'échange va rester cordial, sans risque de se faire verbaliser. Ceci est en fait un piège tendu par les forces de l'ordre qui veulent surtout tester votre réaction.

C'est à ce moment-là qu'on se remémore tout ce que l'on aurait pu mal faire dans les moments précédents le contrôle de police. Et comme nul n'est irréprochable, quand arrive la question "Savez-vous pourquoi vous avez été arrêté ?", certains automobilistes ont réussi à se convaincre d'avoir commis une faute – ce qui expliquerait le fait d'avoir été arrêté - et répondent "oui monsieur l'agent"… C'est la réponse à ne jamais donner !
Si vous répondez "non", le policier va devoir poursuivre et vous donner la raison pour laquelle il vous a demandé de vous arrêter. Le plus souvent, comme on l'a déjà dit, parce qu'il effectue de simples contrôles routiers. Mais si vous répondez "oui", alors vous lui déroulez le tapis rouge. D'une question en apparence banale et inoffensive, le piège s'est refermé sur vous. Parce qu'avec un "oui", le policier va évidemment attendre plus de précisions de votre part.
C'est là que vous allez lui avouer l'impardonnable : avoir touché à votre téléphone deux minutes plus tôt, n'avoir pas complètement immobilisé votre véhicule au STOP en haut de la rue, ou avoir franchi le feu pile au moment où il passait au rouge sur le grand boulevard au niveau du restaurant chinois. Et vous aurez ainsi donné aux forces de l'ordre une raison de vous sanctionner d'une infraction dont elles n'avaient absolument pas connaissance. Avouez que c'est ballot ! Rappelons toutefois que la meilleure manière de ne pas être sanctionné reste évidemment de bien connaître et respecter le Code de la route.