Ecopastille : le bonus-malus évolue

Décembre 2007, Jean-Louis Borloo annonçait l'une des premières mesures issues du Grenelle de l'Environnement : le bonus-malus automobile. Le principe est simple : récompenser par un bonus, les acquéreurs de voitures neuves émettant le moins de CO², et pénaliser par un malus, les modèles les plus polluants. En principe donc, le bonus des uns devait être financé par le malus des autres. Le succès escompté du bonus-malus a bien eu lieu, mais aujourd'hui le gouvernement français grince des dents. En effet, l'équilibre entre les dépenses et les recettes n'a pas été au rendez-vous et l'Etat a dû verser près de 100 millions d'euros de primes en moins d'un an. Le ministère des Finances souhaite donc, dès à présent, renflouer ses caisses. Ainsi le seuil du bonus devrait être abaissé de 130 gr de CO²/km à 120 gr/km, bridant ainsi bon nombre de véhicules autrefois éligibles au bonus. De son côté, le ministère de l'Ecologie a indiqué que les véhicules émettant plus de 250 gr de CO² par km, seraient pénalisés par un malus annuel dès le 1er janvier 2009.