Essai Audi S5 Cabriolet : sport en plein air Un choix mécanique audacieux

contrairement à la version cabriolet, la s5 coupé est motorisée par un v8.
Contrairement à la version cabriolet, la S5 coupé est motorisée par un V8. © L'Internaute Magazine / Nicolas Le Boucher

Dévoilée en 2007 en même temps que la déclinaison berline, la S5 a marqué les esprits. Les lignes superbes du grand coupé d'Audi sont conservées mais rendues sobrement plus sportives. Sous le capot se loge le V8 4.2L dégonflé de la fabuleuse R8. Difficile de faire mieux...
Puis la crise financière et économique de 2007-2009 et les impératifs d'émissions de CO² se sont abattus sur les constructeurs automobiles. Ils n'ont pas fait disparaître la gamme A5 ni la R8. Ils ont en revanche conduit Audi à remplacer son attachant mais glouton et polluant V8 par un V6 de 3.0L, sous le capot de la S5 cabriolet.

Si la puissance développée ne perd que 22 chevaux et les performances demeurent impressionnantes, ce choix du downsizing sur le marché de niche des automobiles sportives de très grand luxe n'est pas que symbolique. Il est très audacieux car les émissions polluantes et la consommation ne sont pas les priorités traditionnelles des acheteurs fortunés...
Mercedes, BMW et les autres constructeurs allemands haut de gamme ne sont pas aussi entreprenants. Ils conservent (pour l'instant) leurs grosses cylindrées en haut de leur gamme.