Fabrice Luchini a connu une traversée du désert

Fabrice Luchini dans "Les Nuits de la pleine lune" d'Eric Rohmer (1984) © RONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA
Fabrice Luchini a mis du temps à s'imposer en tant qu'acteur. Si le réalisateur Eric Rohmer le prend rapidement sous son aile (en 1970, il lui offre un rôle dans Le Genou de Claire puis dans La Femme de l'aviateur en 1980 et les Nuits de la pleine lune en 1984) le succès n'est pas au rendez-vous. "Si je devais résumer, c'est une carrière pénible jusqu'en 1985. Ça merde, je ne provoque aucun désir", confiait-il à Télérama. Peu croient en lui : "Serge Rousseau, un grand agent d'Artmedia, me convoque pour me dire qu'à son avis il ne faut pas nourrir d'espoir vu mon physique quasi efféminé, raconte-il ensuite. Et surtout, il me dit : "Ta carrière, ça ne marchera jamais, tu n'es pas sexué". La roue tournera finalement en 1990 avec La Discrète de Christian Vincent sans que le principal intéressé ne sache pourquoi : "Il y avait là tous mes défauts, tout ce que l'on me reprochait dans Rohmer".
Fabrice Luchini a mis du temps à s'imposer en tant qu'acteur. Si le réalisateur Eric Rohmer le prend rapidement sous son aile (en 1970, il lui offre un rôle dans Le Genou de Claire puis dans La Femme de l'aviateur en 1980 et les Nuits de la pleine lune en 1984) le succès n'est pas au rendez-vous. "Si je devais résumer, c'est une carrière pénible jusqu'en 1985. Ça merde, je ne provoque aucun désir", confiait-il à Télérama. Peu croient en lui : "Serge Rousseau, un grand agent d'Artmedia, me convoque pour me dire qu'à son avis il ne faut pas nourrir d'espoir vu mon physique quasi efféminé, raconte-il ensuite. Et surtout, il me dit : "Ta carrière, ça ne marchera jamais, tu n'es pas sexué". La roue tournera finalement en 1990 avec La Discrète de Christian Vincent sans que le principal intéressé ne sache pourquoi : "Il y avait là tous mes défauts, tout ce que l'on me reprochait dans Rohmer".
© RONALDGRANT/MARY EVANS/SIPA