Les produits préférés de la rédaction en 2010 Le Nexus One : mobile préféré de la rédaction

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La lecture d'actualités sur le Google Nexus One © Yves Drothier - L'internaute magazine

Cette année, nous avons pu découvrir et tester le premier téléphone de Google, qui sera suivi dès le 20 décembre du Nexus S, son petit frère construit par Samsung. Le Nexus One, lui, avait été produit par la société HTC, très réputée sur les téléphones haut de gamme. Vendu 449 euros sans forfait, il était équipé d'un écran 3,7 pouces et d'un appareil photo 5 Megapixels.

Convaincant grâce à son écran pas trop brillant, son interface androïd 2.1 simple à prendre en main et personnalisable, le Nexus One était par ailleurs performant (peu de latence dans les menus, navigation internet fluide). Solide, il faisait preuve d'une autonomie étonnante pour un smartphone : deux à trois jours en moyenne pour une utilisation normale, une semaine en veille et un peu plus d'une journée en utilisation intensive.

Sa mémoire de 4 Go était suffisante pour une utilisation multimédia et extensible par carte micro SD. Le Nexus One n'était pourtant pas le plus intuitif des Androïd Phone : le HTC Desire avec sa surcouche graphique Sense était en effet plus agréable à prendre en main. Mais l'appareil était terriblement efficace et d'une réactivité irréprochable.

Son successeur aura fort à faire pour nous convaincre. Le Nexus S doit garder les atouts du premier modèle : bonne ergonomie et prise en main, solidité des matériaux et bonne finition de l'appareil, réactivité de l'interface et excellent écran.

D'une manière plus générale, l'année 2010 aura d'ailleurs été un excellent cru pour les smartphones. Ceux-ci arrivent vraiment à un haut niveau d'ergonomie en matière d'interface, facilitant leur prise en main. L'iPhone OS, Androïd, Bada, Windows Phone 7, Web OS, et dans une moindre mesure RIM OS et Symbian, ont fait de sérieux efforts pour être plus abordables et mieux mettre en avant leurs fonctionnalités.

Dommage que ces univers restent très fermés, et que les prix des abonnements 3G soient toujours aussi chers (40 euros par mois en moyenne). Ce sont les seules barrières qui empêchent encore les smartphones de se démocratiser.