"La première fois que je me suis rendue en Israël, j'emportais avec moi les stéréotypes d'une "Terre Sainte" issus de reproductions orientalistes du 19e siècle. Je m'étais construite une image mentale correspondant à la symbolique du nom. En voyageant à travers Israël et les territoires occupés, j'ai vu des dialectiques et des cultures s'opposer. Malgré le désaccord de la communauté internationale, les colonies s'agrandissent et les discriminations économiques continuent. J'aime envisager cette terre comme une gigantesque tour de Babel avant que Dieu ne décide de brouiller les langues et de séparer les hommes. Mon propos est de mettre en lumière ce qui rassemble les individus, tels les liens et l'appartenance à un groupe qu'il soit social, ethnique ou religieux.", explique Valentine Vermeil.
© Valentine Vermeil