Un contact rythmé entre les cellules immuntaires les rend plus performantes
L'équipe Inserm de Sebastian Amigorena, directeur de la recherche CNRS de l'Institut Curie a publié, dans le journal Immunity, les résultats de ses travaux sur les interactions entre les cellules dendritiques et les lymphocytes T, cellules impliquées dans la défense immunitaire du corps humain.
Les scientifiques ont constaté que ces deux types de cellules entraient en contact suivant une chorégraphie bien étalblie. Une alternance de touchers rapides et d'autres plus prolongés permet d'optimiser la réponse immunitaire. Ce changement de rythme la rendrait beaucoup plus efficace et surtout pérenne.
D'après les chercheurs, les cellules dendritiques matures présentent rapidement l'antigène aux lymhocytes T pour les activer, les contacts longs ont pour objectif de faire mémoriser à ces cellules tueuses l'ennemi à abattre.
Ces contacts prolongés, ainsi que la mémorisation des L-T, ne sont possibles que grâce à la molécule ICAM-1 exprimée par les cellules dendritiques matures. Elle est un intermédiaire précieux.