"Ce n'est pas un grand gardien" : cette ancienne légende du PSG tacle sèchement Emiliano Martinez

"Ce n'est pas un grand gardien" : cette ancienne légende du PSG tacle sèchement Emiliano Martinez De retour en France ce mercredi avec son club d'Aston Villa, face au PSG, en quart de finale de Ligue des champions, l'Argentin Emiliano Martinez ne laisse personne indifférent.

Emiliano Martinez, le gardien de la sélection argentine, est détesté en France et le mot est faible. Depuis le sacre des Argentins face aux Bleus lors de la finale de la Coupe du monde 2022 et sa célébration provoquante lors de la remise du Gant d'or, le gardien n'en loupe pas une pour chambrer les supporters. Lors de son arrivé en France ce mardi avant d'affronter le PSG en Ligue des champions, il a d'ailleurs arboré une casquette avec ses quatre titres, le Mondial 2022, les Copa America 2021 et 2024 et la Finalissima avec... Un coq français juste en dessous.

Ces provocations à répétition sont d'ailleurs critiquées et notamment par des anciennes légendes du PSG comme Bernard Lama qui n'a pas hésité à tacler le portier, le qualifiant même de gardien assez lambda. "Il est un peu exaspérant par ses provocations. Je n'aime pas ça. Mais sinon ça reste en bon gardien, sans plus. Ce n'est pas un grand gardien. C'est un bon gardien qui a de bonnes périodes, qui a eu sa bonne période à la coupe du monde. Ce n'est pas LE grand gardien", a affirmé le champion du monde 98.

"Les Français sont des gens adorables"

Lors de son interview pour France Football après la victoire lors du Trophée Yachine, Emiliano Martinez avait pourtant tempéré ses ardeurs et propos envers la France. "Les Français sont des gens adorables. Lorsqu'ils ont remporté le Mondial 2018, ils ont aussi chambré l'Argentine. Ça fait partie du football. Ce sont juste des rivaux pour nous car ils sont bons", a déclaré le portier d'Aston Villa.

"En revanche, je n'ai pas apprécié ce qu'il s'est passé aux Jeux Olympiques (après la victoire de la France contre l'Argentine, 1-0, en quarts de finale, à Bordeaux). Les Français ont célébré devant notre nez, nous ont donné des coups de pied et traité d'arrogants. Il y avait de la colère en eux", a-t-il regretté immédiatment. "Les supporters paient leur billet, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, mais les joueurs ont dépassé les bornes. Il faut du respect entre professionnels. Mon père a été un peu choqué par les sifflets lors de la cérémonie du Ballon d'Or, l'an dernier." Il ne dit pas en revanche si son père a apprécié ses propres provocations.