Jannik Sinner : une affaire de dopage embarrassante, pourquoi il a été suspendu

Jannik Sinner : une affaire de dopage embarrassante, pourquoi il a été suspendu L'Italien Jannik Sinner, numéro un mondial de tennis, a été suspendu trois mois après avoir été testé positif à une substance interdite.

Pour le numéro un mondial de tennis, le couperet est tombé. L'Italien Jannik Sinner vient d'être suspendu trois mois en vertu d'un " accord de règlement " conclu avec l'Agence mondiale antidopage (AMA). L'athlète ne pourra donc pas participer aux Masters 1 000 d'Indian Wells et Miami en mars, ni de Monte-Carlo et Madrid en avril. Mais Jannik Sinner peut tout de même souffler : la durée de sa suspension ne l'empêchera pas de participer aux tournois de Grand Chelem.

"Selon les termes de l'accord, M. Sinner purgera sa période d'inéligibilité du 9 février 2025 à 23 h 59 au 4 mai 2025 (ce qui inclut un crédit pour quatre jours précédemment purgés par le sportif alors qu'il était sous le coup d'une suspension provisoire)", a détaillé samedi dans un communiqué l'AMA.

"L'AMA accepte que M. Sinner n'avait pas l'intention de tricher"   

C'est largement moins que ce que demandait l'agence initialement. Testé positif au clostébol en mars 2024, une substance interdite, l'AMA demandait une suspension d'un à deux ans. Avec cet accord, elle abandonne la procédure d'appel lancée en 2024 auprès du Tribunal arbitral du sport. Jannik Sinner, vainqueur de l'Open d'Australie, triple lauréat en Grand Chelem, plaidait en effet une contamination accidentelle depuis le début de l'affaire. Un membre de son entourage aurait eu accidentellement sur les mains la substance, qui aurait pénétré dans le corps de l'Italien durant un massage.

"L'AMA accepte que M. Sinner n'avait pas l'intention de tricher, que son exposition au clostébol ne lui a procuré aucun avantage en termes d'amélioration des performances et qu'elle s'est produite à son insu en raison de la négligence des membres de son entourage", a affirmé l'instance. Mais comme l'athlète reste "responsable de la négligence de son entourage", il a été sanctionné trois mois.