Il aurait pu être coiffeur si son père n’était pas mort

Jean-Pierre Coffe ne serait devenu coiffeur pour rien au monde © PJB/SIPA
Jean-Pierre Coffe n'a jamais connu son père. Plusieurs décennies plus tard, il vit ce manque de paternité comme une opportunité. Il raconte en effet que sans l'absence de son père, il serait peut-être resté toute sa vie dans sa ville natale, à Lunéville, bourgade qu'il appelle sans ménagement le "fin fond du trou du cul du monde." Dans les colonnes du Journal du Dimanche, Jean-Pierre Coffe raconte que "si mon père n'avait pas été tué à la guerre quand j'avais deux ans, j'aurais été coiffeur à Lunéville. J'ai eu de la chance d'une certaine façon…"
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