Jean-Jacques Bourdin sanctionné pour ses questions provocantes

Jean-Jacques Bourdin © VILA -VSD/SIPA
Jean-Jacques Bourdin est souvent accusé d'en faire trop. Comme en février 2015, où il recevait Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères sous François Mittérand. Alors que l'homme politique accusait Manuel Valls d'avoir "des alliances personnelles qui font qu'il a des préjugés", Bourdin a cherché à en savoir plus : "Qu'est ce que vous voulez dire par là ?" Réponse du principal intéressé : "Chacun sait qu'il est marié avec quelqu'un de très bien mais qui a de l'influence sur lui." Cette explication n'était pas assez claire, le journaliste décide de le relancer une seconde fois : "Il est sous influence juive ?" Réponse positive de l'interlocuteur : "Ah ça, probablement. Je peux le penser". Certains avaient alors reproché à Bourdin d'avoir voulu créer la polémique en faisant dire à son invité des propos antisémites. Une position partagée par le CSA : "La réponse qu'une telle question tendait à provoquer, dans le contexte de cet échange, et la formulation-même de cette question, relative au Premier ministre, étaient de nature à banaliser et à propager des comportements discriminatoires"
Jean-Jacques Bourdin est souvent accusé d'en faire trop. Comme en février 2015, où il recevait Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères sous François Mittérand. Alors que l'homme politique accusait Manuel Valls d'avoir "des alliances personnelles qui font qu'il a des préjugés", Bourdin a cherché à en savoir plus : "Qu'est ce que vous voulez dire par là ?" Réponse du principal intéressé : "Chacun sait qu'il est marié avec quelqu'un de très bien mais qui a de l'influence sur lui." Cette explication n'était pas assez claire, le journaliste décide de le relancer une seconde fois : "Il est sous influence juive ?" Réponse positive de l'interlocuteur : "Ah ça, probablement. Je peux le penser". Certains avaient alors reproché à Bourdin d'avoir voulu créer la polémique en faisant dire à son invité des propos antisémites. Une position partagée par le CSA : "La réponse qu'une telle question tendait à provoquer, dans le contexte de cet échange, et la formulation-même de cette question, relative au Premier ministre, étaient de nature à banaliser et à propager des comportements discriminatoires"
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