Lycée Sainte Victoire International School (Fuveau) : classement 2025 et taux de réussite au bac
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SVIS est une école internationale située à Fuveau, proposant les programmes IGCSE et IB. L’accès à l’enseignement ne requiert pas de concours comme le CAPES ou l’agrégation, ce qui rend les candidatures plus accessibles. L’établissement est installé dans les locaux d’un ancien centre de formation, et bien qu’il soit reconnu pour ses diplômes, il n’est pas sous la tutelle directe du rectorat. J’y ai enseigné à tous les niveaux : école primaire, collège, IGCSE et classe de seconde. Dès le départ, j’ai essayé de donner le meilleur de moi-même avec passion, professionnalisme et un grand sens des responsabilités. Toutefois, je me suis rapidement heurté à une réalité complexe et peu transparente, dans laquelle le respect de la fonction enseignante semble, à mon avis, totalement inexistant. L’un des aspects les plus difficiles à vivre a été l’absence totale de protection. Après avoir été insulté à plusieurs reprises par un coordinateur IGCSE, en public et devant les élèves — des insultes personnelles, des accusations graves — je n’ai reçu aucun soutien, ni protection, ni même un simple entretien de la part de la direction. Mon intégrité a été remise en question et totalement ignorée. Ce qui aggrave encore plus la situation, c’est que cette même personne a tenté de se positionner comme victime après les faits, allant jusqu’à évoquer son intention d’engager des poursuites judiciaires contre des élèves de onze ans. Une réaction que je considère totalement disproportionnée, et révélatrice d’un système dysfonctionnel où les rôles sont inversés, et où les responsabilités ne sont jamais vraiment assumées. Tout semble reposer sur des dynamiques floues de type « il a dit, elle a dit », sans qu’aucune procédure claire ne permette d’établir les faits ou de protéger les enseignants. La gestion de l’école semble davantage orientée vers l’apparence que vers les besoins éducatifs réels : une grande attention est portée aux aspects esthétiques et superficiels — terrain de tennis, espaces verts, terrains de golf, château, et notoriété de certains parents — qui sont mis en avant comme des symboles de prestige. Mais derrière cette vitrine bien présentée, j’ai constaté des lacunes profondes : absence de méthode pédagogique commune, formation insuffisante du personnel, élèves peu encadrés, désorganisation structurelle. La pédagogie, notamment en ce qui concerne l’enseignement de l’anglais, manque cruellement de cohérence et de structure. Le niveau général est bas, même dans les classes les plus avancées, et le manque de matériel adéquat (manuels obsolètes, cours en anglais avec des livres en français, absence de ressources pour les élèves en difficulté linguistique) a rendu mon travail extrêmement difficile. J’ai dû tout gérer seul, sans soutien de la part de la coordination. La répartition des élèves par niveau d’anglais est également inefficace : ceux qui ont des difficultés sont souvent regroupés ensemble, ce qui limite fortement leur progression. Et de nombreux enseignants, bien que natifs anglophones, ne possèdent aucune formation en didactique des langues. Le simple fait d’être « natif » semble être considéré comme suffisant. Il n’y a pas de référent pour les élèves ayant des besoins éducatifs particuliers : troubles DYS, TDAH ou autres. On m’a dit clairement que le plus important était que “les enfants s’amusent”. Une idée qui, poussée à l’extrême, a fini par remplacer l’exigence pédagogique par une approche superficielle, désorganisée, et, selon moi, préjudiciable sur le long terme. Du point de vue disciplinaire, il existe un système de slip notes, appliqué de manière incohérente puis pratiquement abandonné après Noël, pour éviter l’expulsion d’élèves difficiles — non pas par pédagogie, mais pour ne pas perdre de clients. La vie scolaire manque cruellement de professionnalisme : j’ai été témoin de cris pendant des examens officiels, d’un usage excessif et inapproprié des caméras de surveillance — présentes partout, y compris dans les salles de classe — sans qu’aucun consentement écrit n’ait été signé par les enseignants ou les parents. Ces vidéos sont utilisées non pas pour assurer la sécurité, mais pour surveiller et réprimander les professeurs. À mon sens, cela constitue une grave atteinte à la vie privée et à la confiance. Durant les derniers mois, j’ai vécu un isolement professionnel total. La préparation et la correction des examens IGCSE, initialement attribuées à notre équipe, ont été soudainement confiées à des personnes extérieures n’ayant jamais enseigné l’anglais, sans explication. J’ai demandé à plusieurs reprises un entretien avec la direction pour connaître mon avenir professionnel, mais celui-ci a été repoussé jusqu’à la fin de l’année scolaire. Ce n’est qu’en août — à l’école fermée — que j’ai appris indirectement que je ne serais pas repris, sous prétexte que j’étais une personne “trop problématique”. Selon moi, la véritable raison est que j’ai osé poser des questions, exprimer un désaccord, et dénoncer certains comportements que je jugeais contraires à toute déontologie professionnelle. Résultat : je me suis retrouvé sans emploi, sans explication, et avec une étiquette injuste et nuisible. Des collègues qui semblaient bienveillants se sont révélés prêts à tout pour préserver leurs intérêts, même à abandonner un collègue en détresse. Les élèves, notamment les plus sérieux, sont les véritables victimes de ce système : manque de méthode, faible niveau académique, absence de méritocratie, et notes souvent surévaluées pour satisfaire les familles. Tout ce que je relate ici est mon vécu personnel. Ce témoignage reflète uniquement mon expérience professionnelle au sein de cet établissement et n’a pas vocation à généraliser ni à juger l’ensemble de la communauté éducative. J’espère que ce témoignage pourra être utile à toute personne envisageant de travailler dans cet établissement.