Après des décennies d'exode vers les grandes villes, la ruralité retrouve tout son charme. Ceux qui y sont y restent, et sont rejoints par de nombreux citadins qui recherchent avant tout un cadre de vie plus agréable.
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Foins en Aveyron.
Photo © Christophe Caturegli
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Une meilleure qualité de vie
Il est évident que les citadins qui décident de s'installer à la campagne le font avant tout pour la qualité de la vie. Tel est le constat fait par Reine Bourguignon, en charge de l'organisation de la Foire à l'installation en milieu rural.
Une tendance confirmée par une enquête réalisée par Ipsos à la demande du Collectif Villes-Campagnes en 2003. La recherche d'une meilleure qualité de vie est la motivation prioritaire de 95 % des néo-ruraux. En plus de ce bénéfice, plusieurs autres facteurs peuvent expliquer la décision de quitter la ville pour la campagne : prendre un nouveau départ (38 %), retrouver ses racines (25 %), vivre dans une région que l'on aime (24 %), et même, pour 14 %, participer au renouvellement et au développement du milieu rural.
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A travers champs, mai 2005. Photo © Bruno Monginoux
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"Partir se refaire une santé"
Quatre ans après cette enquête, les témoignages des lecteurs sur notre site prouvent que les motivations principales n'ont pas changé. Quitter Paris et sa région, fuir le bruit, les encombrements, la pollution, le stress
Ce sont les raisons les plus évoquées pour expliquer leur déménagement à la campagne.
Laurent, après 50 années passées à Paris, est parti s'installer dans la Creuse parce qu'il en avait tout simplement "marre de Paris". Même constat pour
Sophie : partir pour s'éloigner de la "grisaille de Paris, des odeurs, du bruit, de l'indifférence".
La santé, le bien-être, la quête d'une vie plus épanouissante sont autant de paramètres qui entrent en jeu au moment de la décision, comme le souligne
Marc, qui s'est installé dans le Médoc, à Soulac, pour "se refaire une santé" et "changer de mode vie".
L'Insee estime que 100 000 citadins sautent le pas et s'installent à la campagne chaque année. Une précédente enquête d'Ipsos révélait que les néo-ruraux représentaient 4,2 % des Français de plus de 15 ans, soit 2 millions de personnes en 2005. Mais qui sont-ils ?
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