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Dans son dernier rapport sur la qualité de l'air, rendu public en septembre 2011, l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, met en garde contre les dangers qu'encourent les habitants de certaines cités. En compilant des données sur 1 100 villes à travers 91 pays, cette organisation a pu dresser un classement des villes où l'on respire le plus mal. Les lauréates sont des villes iraniennes, mongoles, indiennes ou encore pakistanaises. Loin d'être les plus grandes agglomérations du monde, Ashwaz, Oulan Bator ou Sanadaj sont néanmoins celles où les particules PM10 sont les plus présentes.

L'OMS estime que plus de deux millions de personnes meurent chaque année à cause des particules fines qu'elles ont respirées. Ces particules se trouvent à l'intérieur et à l'extérieur des habitations et proviennent de différentes sources, comme les véhicules ou l'industrie. 

Méthodologie

L'OMS s'est penchée sur 1 100 villes : capitales des pays mais aussi cités de plus de 100 000 habitants. 91 pays ont ainsi été scannés. Cette organisation a mesuré les niveaux de pollution aux particules fines dans les villes. Ces PM10 sont des particules dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres. En savoir plus sur les méthodes de l'OMS.

Ce classement des villes les plus polluées ne prend en compte que la pollution de l'air. Toute autre dimension (pollution de l'eau, pollution visuelle, déchets) n'est incluse dans ce rapport de l'OMS. Les données compilées portent sur la période de 2003 à 2010, la plupart portant cependant sur les années 2008 et 2009.

Pour son étude, l'OMS s'est servi de données relatives aux villes mais n'a pas retenu les zones qui ne sont pas représentatives des dangers pour les habitants. Ainsi, les échangeurs autoroutiers, bien que particulièrement concernés par les particules fines, n'entrent pas dans l'étude lorsqu'ils ne sont pas installés dans les villes. De même pour les sites industriels qui ont pris place en dehors des villes.

  Toutes les villes de France en chiffres