Sophie Dessus : qui est vraiment la "blonde de Chirac" ?

Sophie Dessus : qui est vraiment la "blonde de Chirac" ? Les images de Jacques Chirac tentant de charmer une élue de Corrèze avaient fait le buzz en 2009. Aujourd'hui, Sophie Dessus refait parler d'elle. Qui est celle que la presse nomme de façon très cavalière "la blonde de Chirac" ?

Jacques Chirac plaisantant et cherchant du regard une élue socialiste avant de se faire rappeler à l'ordre par Bernadette Chirac : ces images avaient fait la une en 2009, révélées au grand public par le Petit Journal de Canal++. Deux ans plus tard, Jacques Chirac avait recommencé, entre petites blagues, clins d'oeil et pichenette sur le nez. Aujourd'hui, la socialiste Sophie Dessus, qui avait tant plu à l'ancien Président de la République, refait parler d'elle. La députée fraîchement élue a annoncé son mariage pour le week-end prochain, dans la commune corrézienne d'Uzerche. Sur la liste des 300 invités figure François Hollande, dont elle partage le fief et qu'elle remplace comme député de la 1re circonscription de Corrèze, mais la femme politique a aussi tenu à inviter Jacques Chirac. "Je pense que ce dernier ne viendra pas pour des raisons de santé", a cependant confié Sophie Dessus au quotidien Le Parisien. De son côté, Bernadette Chirac devrait assister à cet événement.

Certains médias la surnomment la "blonde de Chirac" mais qui se cache derrière ce surnom réducteur ? Née en 1955 à Suresnes dans les Hauts-de-Seine, Sophie Dessus occupe depuis juin 2012 un siège de député à l'Assemblée nationale. Elle y est membre de la commission des affaires culturelles et de l'éducation. Cette socialiste est également maire d'Uzerche (depuis 2001), présidente de la communauté de communes du pays d'Uzerche et membre du Conseil général de Corrèze. Avant de se lancer en politique, Sophie Dessus exerçait la profession d'agricultrice. Sophie Dessus a quatre enfants. Samedi, elle épousera Dominique Ceaux, directeur général des services du département.

EN VIDEO – Jacques Chirac, aujourd'hui affaibli, ne s'est pas rendu à son procès dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la ville de Paris.

"Affaibli, Jacques Chirac n'ira pas à son procès"