Dati : insultée, elle reproche à un élu ses avances
On le sait depuis décembre, Rachida Dati veut être candidate aux primaires de l'UMP pour les élections municipales à Paris en 2014. Ce qui n'est pas une bonne nouvelle pour tout le monde à droite. Nathalie Kosciusko-Morizet est aussi sortie du bois à la mi-février et entend bien concourir pour décrocher la capitale. La lutte à droite est donc lancée. Les partisans de NKM ne voient évidemment pas la candidature de Rachida Dati d'un très bon œil. D'après le Canard enchaîné du mercredi 20 février, qui évoque un déjeuner récent entre des élus parisiens, le ton serait monté entre l'eurodéputée et maire du VIIe arrondissement de Paris et Claude Goasguen, député-maire du XVIe arrondissement.
A ce déjeuner, Claude Goasguen, qui conteste la légitimité de l'ancienne garde des Sceaux, lui aurait lancé : "Tu ne vas pas te présenter à des primaires parce que tu n'es pas en mesure d'être maire de Paris. Tu ne vas pas faire la loi ici. Tu n'es pas en Seine-Saint-Denis. Ne ramène pas dans la capitale tes moeurs du 9-3". Une attaque que Rachida Dati qualifie aujourd'hui d'"ignoble". Et à laquelle elle aurait répondu par cette accusation : "Tu te prends pour quoi pour me parler sur ce ton ? Tu t'y crois autorisé parce que j'ai refusé de coucher avec toi ?" Claude Goasguen a-t-il vraiment fait des avances à l'ancienne protégée de Nicolas Sarkozy ? La principale intéressée n'a en tout cas pas démenti le récit du Canard enchaîné. "C'est quelqu'un qui a un tempérament de pression", a-t-elle précisé sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV. Estimant qu'il y avait même matière à porter plainte. Selon Libération, Claude Goasguen aurait présenté ses excuses aux habitants de la Seine-Saint-Denis, ce qui confirmerait l'altercation. mais aucune excuse à rachida Dati n'aurait ét formulée. A Paris, à plus d'un an de l'échéance électorale, la campagne s'annonce d'ores et déjà très mouvementée.
EN VIDEO – En novembre, en pleine polémique sur les élections au sein de l'UMP, Rachida Dati avait pris la parole pour répondre à Alain Juppé.