L'UMP largement en tête avec 33,97 %

L'UMP largement en tête avec 33,97 % Les résultats sont sans appel : comme le prévoyaient les sondages, l'UMP l'emporte aisément au 2e tour devant le FN et le PS.

Les résultats des départementales sont tombés et, comme attendu, ils indiquent une large victoire de l'UMP lors de ce second tour. Le parti présidé par Nicolas Sarkozy, qui était déjà arrivé en tête lors du premier tour de ces élections, réalise un score de 33,97 %, selon les premières estimations du ministère de l'Intérieur, et devance haut la main le Front national et le Parti socialiste, respectivement à 26,68 % et 22,66 %. La "droite républicaine" et le centre s'adjugeraient entre 60 et 70 départements. L'UMP bénéficie notamment d'un report de voix très favorable par rapport au premier tour : d'une part, le PS, lorsqu'il était absent du second tour, avait donné comme priorité de faire barrage au FN ; d'autre part, dans les duels UMP-PS lors de ce second tour, les électeurs de Marine Le Pen ont plus volontiers choisi de voter à droite plutôt qu'à gauche. "Jamais sous la Ve République, notre famille politique n'avait gagné autant de départements, a notamment dit le chef de l'UMP, Nicolas Sarkozy, juste après l'annonce des résultats. [...] Les désaveu à l'égard du pouvoir est absolument sans appel".

Au premier tour déjà, il y a une semaine, le raz-de-marée "bleu marine", qui était annoncé avant le premier tour par de nombreux instituts de sondage, n'avait pas eu lieu, en tout cas pas avec l'ampleur attendue. Au lieu des 30 % pronostiqués, le FN avait en effet récolté environ 25 % des voix. Un résultat qui n'a toutefois jamais été aussi élevé, à l'échelle nationale, pour le parti d'extrême droite. C'est l'UMP qui avait créé une mini-surprise en arrivant en tête. Ce second tour confirme cette victoire de la droite, aux dépens du PS, durement sanctionné lors de ce scrutin. Le soir du premier tour, le premier ministre Manuel Valls avait toutefois trouvé des motifs de satisfaction et déclaré : "Ce soir, l'extrême-droite n'est pas la première formation politique de France, je m'en félicite".

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