Chômage, dette, impôts : le bilan des candidats à la primaire socialiste Ségolène Royal en Poitou-Charentes

Présidente de Poitou-Charentes depuis 2004, Ségolène Royal a vu le chômage et les impôts augmenter sensiblement entre 2004 et 2011 dans sa région. On note en revanche une quasi-stabilisation de la dette.

ségolène royal en poitou-charentes depuis 2004*
Ségolène Royal en Poitou-Charentes depuis 2004* © Montage L'Internaute

Le chômage. Le taux de chômage en Poitou-Charentes a augmenté de 3,57 % entre le premier trimestre 2004, date de l'élection de Ségolène Royal à la présidence du conseil régional, et le 2e trimestre 2011. La région reste encore l'une des moins touchées de France avec 8,7 % de chômeurs au 2e trimestre 2011 contre 9,1 % au niveau national. Mais l'évolution du nombre de chômeurs est plus élevé que l'évolution nationale dans la même période (+2,24 %).

La dette. Entre le budget primitif 2004 voté par le conseil général de Poitou-Charentes et le budget primitif 2011, la dette de la région est passée de 256,4 millions d'euros à 306,7 millions d'euros en 2001. Ce qui correspond à une hausse de 19,6 %. Par habitant en revanche, l'augmentation est plus mesurée, du fait notamment d'un accroissement démographique. Elle représente 1,52 %.

Les impôts locaux. Les contributions directes représentaient 119,4 millions d'euros de recettes dans le budget 2004 de la région Poitou-Charentes, soit 48,97 euros par habitant. Elles représentent 117 millions d'euros en 2011, soit 65,95 euros par habitant. Une hausse de 28,43 % par tête dans la région. Durant la période, les impôts locaux par habitant ont connu un clair pic dans les premières années du mandat de Ségolène Royal, qui avait pointé une situation critique à son arrivée, puis une progression plus mesurée jusqu'à se stabiliser depuis 2010. La hausse se vérifie aussi par les taux d'imposition du foncier bâti et non bâti qui ont progressé respectivement de 0,35 et 0,91 point (NB : la part de la taxe d'habitation a été supprimée dans les régions en 2000).

*Les chiffres :