Pépère : François Hollande fâché contre son nouveau surnom

Pépère : François Hollande fâché contre son nouveau surnom Le Canard Enchaîné, qui révélait la semaine dernière que François Hollande se faisait appeler "Pépère" à l'Elysée, rapporte que le chef de l'Etat a très mal réagi à ce surnom.

"Qui peut s'amuser à rapporter pareilles bêtises ?" La réaction de François Hollande à l'article du Canard Enchaîné du 6 mars est loin de sa bonhomie habituelle. Selon l'hebdomadaire satirique, le chef de l'Etat a fait part à son entourage de son incompréhension à l'égard du surnom qui lui serait donné dans les couloirs de l'Elysée, à savoir "Pépère". Le questionnement s'est même fait plus aigre encore, puisque François Hollande se serait aussi demandé "quels sont ces conseillers qui parlent pour dire des choses ridicules" ou encore si "ils ne peuvent [donc] pas se taire". De quoi inaugurer une chasse aux sorcières (ou plutôt aux corbeaux) au château ? Le Canard Enchaîné rit, comme à son habitude, des déboires du président de la République : mieux vaut "Pépère" que "Gros Pépère" ou "Flanby", le surnom qui avait été donné à Hollande au Parti socialiste...

Le 6 mars, le Canard Enchaîné racontait que les conseillers de l'Elysée avaient rebaptisé François Hollande "Pépère", suivant une logique que seuls les initiés peuvent comprendre. Dans les échanges et courriers, le terme président de la République est souvent raccourci sous la forme de l'acronyme "PR". De "PR " à "Pépère", il n'y a qu'un pas, surtout à l'oral... Le qualificatif conviendrait en plus parfaitement au chef de l'Etat qu'on dit hésitant, mûrissant bien ses choix avant de trancher, quitte à manquer parfois de fermeté. Bref au Hollande ridicule parfois caricaturé. Ce surnom a en tout cas de quoi inquiéter François Hollande. On le sait, la presse et les émissions satiriques (des Guignols au Bebête Show) peuvent façonner l'image d'un homme ou d'une femme politique. Le Canard Enchaîné se vante d'ailleurs d'avoir été à l'origine du surnom "Tonton", qui s'est finalement installé pour désigner François Mitterrand en son temps.

Cette semaine, Jean-Luc Mélenchon l'a déjà repris après l'hommage contesté du ministre Victorin Lurel à Hugo Chavez (il a commenté la qualité et l'aspect du corps conservé du président vénézuélien en affirmant qu'il était " tout mignon [...], frais, apaisé" et "pas joufflu") : "Doit-on se préparer à commenter la tête qu'aura pépère dans son cercueil le moment venu ? Devra-t-on alors commenter l'état de ses cheveux implantés et celui de ses rondeurs ?", s'est demandé le leader du front de gauche sur son blog.

EN VIDEO - Le ministre du Travail Michel Sapin a affirmé qu'il n'y avait pas "d'animosité" des Français contre François Hollande.

"Pas "d'animosité" des Français vis-à-vis de Hollande, pour Sapin"