Union méditerranéenne, élargissement
du G8, Darfour et affaires africaines... Sur chacun des dossiers, Nicolas Sarkozy
souhaite que la France ait un rôle moteur.
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| Nicolas
Sarkozy et Abdelaziz Bouteflika en Algérie en juillet dernier
© Service photographique de la Présidence de la République | |
Union méditerranéenne
Pour
"prévenir le confrontation entre l'Occident et l'islam", Nicolas Sarkozy apporte
un élément de réponse en rappelant son projet de partenariat entre les Etats
du pourtour méditerranéen. Pour le chef de l'Etat, ce projet, à propos duquel
il a demandé l'assistance du président Abdelaziz Bouteflika, reposera sur des
"solidarités concrètes" autour de "projets ambitieux" dans différents
domaines : "l'environnement, le dialogue des cultures, la croissance économique
et la sécurité" (Voir
notre dossier).
"L'Afrique n'est pas le parent
pauvre"
Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il présidera le 25 septembre
une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée à la paix et à la sécurité
en Afrique, en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies. Pas
de réelle rupture, donc, avec la diplomatie traditionnelle française, "l'Afrique
restera une priorité essentielle" de la politique étrangère. Il a souhaité que
la France "s'implique pleinement" dans la recherche d'une issue à la crise du
Darfour. A cette fin, il a appelé la force hybride des Nations unies et de l'Union
africaine, qui vient d'être approuvée par l'Onu, à se "déployer au plus vite"
dans cette région de l'ouest du Soudan, ravagée par la guerre civile. Ajoutant
que l'Afrique "n'est pas l'homme malade du monde d'aujourd'hui", Nicolas Sarkozy
a plaidé pour "sa plus juste représentation" dans l'ordre mondial.
Du
G8 au G13
Partisan d'un élargissement du Conseil de sécurité
de l'Onu, Nicolas Sarkozy a aussi suggéré de transformer le G8 en G13
en y invitant les puissances émergentes que sont la Chine, l'Inde, le Brésil,
le Mexique et l'Afrique du Sud : "Autant que la concertation économique, la nécessité
d'une coopération étroite entre les pays les plus industrialisés et les grands
pays émergents pour lutter contre le changement climatique justifie cette évolution".
Nicolas Sarkozy plaide pour un "nouveau concert des grandes puissances",
qui passera par une réforme des principales institutions internationales.
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