Fusillade dans un lycée de Grasse : bilan revu à la hausse, complicité... les dernières infos
GRASSE - Une fusillade a éclaté dans un lycée de Grasse à la mi-journée. Une alerte attentat a été lancée, mais la piste terroriste ne semble pas privilégiée. Dernières infos...
FIN DU DIRECT - Ce que l'on sait de la fusillade survenue dans un lycée de Grasse jeudi soir. Une fusillade s'est produite ce jeudi 16 mars au lycée Alexis-de-Tocqueville, à Grasse. Un lycéen de 16 ans et demi, scolarisé dans l'établissement, est arrivé aux alentours de 12h30 dans l'établissement scolaire. Il était armé d'un fusil à pompe, de plusieurs armes de poing et d'une grenade d'exercice. Il a tiré plusieurs coups de feu et blessé plusieurs personnes, dont le proviseur qui a tenté de s'interposer. Le jeune homme, Killian B., n'a pas opposé de résistance lors de son interpellation. Ce soir, il est toujours en garde à vue. L'hypothèse d'un attentat terroriste a été écartée. Les motivations de cet élève de première, qui se serait inspiré de la fusillade de Colombine, survenue aux États-Unis en 1999, pourraient être liées à des "mauvaises relations" avec certains de ses camarades. Selon Nice Matin, le dernier bilan fait état de 14 blessés. Aucun pronostic vital n'est engagé. Les enquêteurs seraient, eux, désormais sur la piste d'une éventuelle complicité.
Le bilan revu à la hausse. Selon Nice Matin, le bilan serait passé à 14 blessés. Le quotidien régional évoque quatre personnes blessées par arme à feu. Leurs jours ne sont pas en danger, assure-t-on. Par ailleurs, Killian B., 16 ans, l'auteur de la fusillade, serait toujours en garde à vue. Lors de son intervention, il était armé d'"un fusil à pompe", mais également de "plusieurs armes de poing" et d'"une grenade d'exercice". Ses parents ont également été entendus par les enquêteurs.
Le lycée ouvert vendredi. Interrogé par de nombreux journalistes, Jérôme Viaud, le maire de Grasse, a affirmé que l'établissement scolaire, le lycée Alexis-de-Tocqueville, où s'est déroulée la fusillade ce jeudi, devrait malgré tout rouvrir ses portes demain.
Le bilan de la fusillade. La procureure de la République, Fabienne Atzori, a annoncé que le dernier bilan de la fusillade, survenue ce jeudi aux alentours de midi au lycée Alexis-de-Tocqueville de Grasse, fait état de "dix victimes". "Trois d'entre elles souffrent d'un choc émotionnel", a-t-elle également précisé. Touché au bras droit, comme le rapporte Nice Matin, le proviseur du lycée fait partie des victimes. 17 psychiatres et psychologues ont par ailleurs été dépêchés sur place, a pour sa part annoncé Juliette Méadel, la secrétaire d'État chargée de l'Aide aux victimes, pour suivre les élèves, mais également le personnel, dans les semaines à venir.
Les enquêteurs sur la piste d'une complicité. Selon BFM TV, le tireur de la fusillade du lycée de Grasse aurait pu avoir de l'aide, notamment lors de la préparation de son attaque. Les enquêteurs étudieraient actuellement la piste d'une complicité, affirme la chaîne d'information continu. Dans leur viseur, le meilleur ami de l'auteur de la fusillade. Ce dernier, également scolarisé dans l'établissement, était absent ce jeudi matin.
Ciotti demande la Légion d'honneur pour le proviseur. Éric Ciotti, président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, a déclaré sur Twitter qu'il avait d'ores et déjà demandé à la ministre de l'Éducation, Najat Vallaud-Belkacem, que le proviseur du lycée de Grasse où s'est produite la fusillade reçoive la Légion d'honneur.
Pour l'héroïsme de son geste,j’ai demandé à @najatvb que le Proviseur du Lycée Tocqueville de #Grasse soit décoré de la Légion d'Honneur pic.twitter.com/rN4QVlSx8h
— Eric Ciotti (@ECiotti) 16 mars 2017
Emmanuel Macron salue le travail des forces de l'ordre et du corps enseignant. En déplacement à Berlin, en Allemagne, Emmanuel Macron est revenu sur la fusillade de Grasse. Et s'il a rendu hommage aux victimes, le leader d'En Marche ! a surtout salué "l'efficacité des forces de l'ordre, ainsi [que le] calme du corps enseignant".
La sécurité des établissements scolaires pointée du doigt. Interrogé par de nombreux médias, Christian Estrosi a déclaré qu'il n'était "pas concevable qu'on puisse rentrer dans un établissement scolaire avec des armes blanches ou des armes à feu". Le président de la région PACA compte bien remédier à la situation. Il souhaite une réunion avec la ministre de l'Éducation et les préfets. Son objectif : "organiser un filtrage pour que l'école demeure un sanctuaire de la République". Éric Ciotti, président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, semble partager son avis, et affirme, lui, que "les portiques de sécurité sont indispensables". Le secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), Philippe Tournier, a quant à lui estimé que "malgré les efforts des proviseurs et des collectivités territoriales pour sécuriser l’accès des lycées, une personne lourdement armée peut pénétrer en force sans que personne ne puisse l’arrêter. Et ce, en raison de l’absence de personnels de sécurité dans les établissements."
L'état d'urgence maintenu jusqu'à juillet. Alors que le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, estimait encore hier qu'une sortie de l'état d'urgence était désormais envisageable, le président François Hollande est revenu sur cette annonce estimant que les deux événements survenus ce jeudi, la fusillade dans le lycée de Grasse, mais également la lettre piégée reçue au siège parisien du FMI, justifiaient l'état d'urgence. "Ce n'est pas un état permanent, mais cela nous permet de faire certaines procédures. Il durera jusqu'au 15 juillet", a-t-il déclaré depuis la Corrèze, où il était en déplacement.
Le proviseur aurait tenté de s'interposer. Selon le président de la région PACA, Christian Estrosi, le proviseur se serait interposé pour tenter de calmer le lycéen armé et ainsi stopper la fusillade. "Le proviseur m'a raconté la scène à laquelle il a été confronté. Alors qu'on lui a signalé qu'il y avait cet élève dans l'établissement, il s'est interposé pour tenter de le calmer, de l'apaiser. Malheureusement, il n'y est pas parvenu", a rapporté Christian Estrosi aux médias, après s'être entretenu avec le proviseur blessé pendant la fusillade.
L'opération est terminée au lycée Tocqueville de Grasse
17:59La police nationale a annoncé sur Twitter il y a 30 minutes la fin de l'intervention du Raid et des démineurs au lycée de Grasse. Le périmètre de sécurité reste toutefois maintenu pour l'enquête.
[#Grasse] Fin d'intervention du #RAID et des démineurs au lycée #Tocqueville
— Police Nationale (@PoliceNationale) March 16, 2017
Périmètre de sécurité maintenu pour l'enquête.
Un "engin explosif" désamorcé (Figaro)
14:54Selon le Figaro, un engin explosif aurait été désamorcé au sein du lycée Tocqueville de Grasse. Ce dernier était constitué "de poudre noire". Autre information de dernière minute : le proviseur du lycée a été blessé au bras, par une arme longue, "probablement un fusil à pompe".
Le lycéen suspecté s'appellerait Killian
14:48Le Parisien a décidé de révéler le prénom du lycéen de 1re L du lycée Tocqueville de Grasse, arrêté après la fusillade. Il s'appellerait Killian et serait "fasciné par les tueries de masse américaines, notamment celle de Columbine", selon le quotidien qui a retrouvé sa trace sur les réseaux sociaux. "Les photos qu'il publie sur Facebook sont morbides", ajoute Le Parisien.
L'auteur serait un élève du lycée
14:29Nice Matin dévoile quelques éléments sur le profit de l'auteur présumé de la fusillade, arrêté à Grasse. Il s'agirait d'un lycéen scolarisé au sein du lycée Tocqueville, dans une classe de 1re L, selon des sources policières. "Il serait de type européen, et ne serait pas connu des services de police", ajoute le Figaro. Le jeune homme aurait agi seul et il pourrait s'agir d'une simple confrontation qui aurait tourné à la vengeance avec son proviseur.
Aucun individu ne serait en fuite à Grasse
14:15Comme lors de chaque événement du genre, les informations qui circulent après la fusillade dans un lycée de Grasse et le déclenchement d'une alerte attentat sont contradictoires. Selon plusieurs sources, aucun individu ne serait actuellement en fuite. Le lycéen arrêté il y a quelques minutes n'aurait donc a priori pas de complice. On sait en revanche qu'il disposait d'un fusil, d'un pistolet, d'un revolver et de deux grenades. Mais selon le Figaro, les enquêteurs cherchent à déterminer si les armes étaient réelles ou factices.
DEBUT DU DIRECT - Une fusillade a éclaté jeudi dans un lycée à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, faisant plusieurs blessés, selon l'AFP qui cite des "sources proches de l'enquête". Le Figaro ajoute que 3 personnes ont été touchées, dont le proviseur de l'établissement. Il s'agit du lycée Tocqueville, situé au 22 Chemin de l'Orme, en périphérie de la ville. Aucun blessé grave n'est pour l'heure signalé, ajoute le quotidien sur son site Web.
Les causes de la fusillade sont encore floues. Elle a fait suite à l'intrusion d'une personne au lycée, selon une des sources citées par l'AFP. La piste de l'attentat ne semble pas écartée. Les forces spéciales d'intervention ont été dépêchées sur place. Une alerte attentat a été envoyée via le service mobile SAIP, lancé par le gouvernement après les attentats de Paris.