Cinq erreurs qu'il vaut mieux éviter avec un contrat d'assurance-vie Négliger la clause bénéficiaire du contrat d'assurance-vie

Chaque contrat d'assurance-vie contient une clause bénéficiaire permettant de désigner la personne qui bénéficiera des sommes placées au moment du décès du titulaire du contrat. Il s'agit de ne pas prendre cette clause à la légère car elle est lourde de conséquences.

Ne vous contentez pas forcément de la clause bénéficiaire standard

D'une part, méfiez-vous de la clause-type proposée par la plupart des contrats car elle ne vous convient pas forcément. En général, elle est rédigée comme suit : "En cas de décès, je désigne comme bénéficiaire mon conjoint, à défaut mes enfants nés ou à naître, à parts égales entre eux, à défaut mes héritiers". Cette rédaction ne permet pas, par exemple, de désigner les partenaires pacsés et les concubins, ou d'avantager un enfant par rapport à un autre. Aussi, vous prenez votre temps pour rédiger le texte et prenez des conseils auprès d'un notaire pour personnaliser la clause afin qu'elle corresponde à vos souhaits, en désignant par exemple les personne de manière nominative.

Adapter la clause aux changements de vie

Dans le cas, où vous recherchez conserver de la souplesse, vous pouvez opter pour un démembrement de la clause bénéficiaire. Ou bien encore modifiez, par exemple, la clause de la sorte : "En cas de décès, je désigne comme bénéficiaire mon conjoint marié ou pacsé, à défaut mon (ma) concubin(e), mes enfants du plus jeune au plus âgé, nés ou à naître, à défaut mes héritiers". D'autre part, dans la mesure où vous auriez nommé précisément les personnes, pensez à actualiser la clause en cas de changement de votre situation. Si vous divorcez de votre conjoint que vous aviez désigné comme bénéficiaire, vous aurez sans doute envie d'en changer. Il s'agit d'une donnée importante à intégrer aux démarches liées à la séparation.