Alléger l'impôt sur une plus-value immobilière Deux façons pour qu'une plus-value échappe à l'impôt : la SCI et la donation

Il existe un moyen légal d'être exonéré de l'impôt : utiliser une société civile immobilière (SCI). Cette structure, qui correspond à bien des égards à une entreprise, permet de gérer un bien immobilier en commun avec plusieurs personnes. A la création d'une SCI, les actionnaires la dotent d'un capital. Plus il est élevé, plus il sera possible de réduire l'impôt sur la plus-value.

L'astuce ? Constituer un capital égal au montant de la valorisation de votre investissement en vue de la revente, puis céder vos parts. Par exemple, si vous investissez 200 000 euros dans une SCI ayant un capital de 30 000 euros, la plus-value sera de 170 000 euros. En revanche, si le capital est fixé au départ à 200 000 euros, la plus-value sera nulle. En revanche, vous devrez assumer des frais de fonctionnement annuels afin de permettre l'organisation de l'Assemblée générale, de réaliser la comptabilité? Face à cette complexité, la constitution d'une SCI s'avère intéressante pour des biens d'une valeur supérieure à 500 000 euros et dans des zones à fortes spéculation immobilière, malgré la chute des prix immobilier.
 
A côté de la SCI, il y a une autre possibilité qui s'offre à vous pour diminuer la plus-value après la vente : la donation de votre bien à vos enfants. Là encore, cette opération est à manier avec prudence. Elle doit s'effectuer avec une volonté de transmettre, et non de réaliser uniquement un gain fiscal. Autrement dit, la donation doit se faire sans contrepartie : le cas où les enfants reverseraient ensuite de l'argent aux parents n'est pas admis par l'administration fiscale. Pour éviter toute ambiguïté, il paraît préférable de réaliser la donation au moins un an avant la cession, sans quoi vous allez tombez dans ce qu'on appelle l'abus de droit.