Moines soldats au combat
 
Moines soldats au combat
 

Une conjoncture défavorable

Différents facteurs peuvent expliquer la chute des Templiers. C'est tout d'abord la fin des Croisades qui met en cause leur raison d'être. Le 16 juin 1291, Saint-Jean d'Acre, dernière place de la Chrétienté, tombe aux mains des Sarrasins, entraînant l'exode des derniers chrétiens, dont les Templiers et les Hospitaliers, vers l'Occident. Le siège de l'Ordre se refugie d'abord à Chypre avant de s'installer à Paris. Mais de retour en Occident, la côte de popularité de l'Ordre décline rapidement. L'Ordre s'est trop bien développé pour s'intégrer facilement dans la société. Les autorités souhaitent restreindre leurs privilèges jugés abusifs et le peuple lui-même commence à lui en tenir rigueur, insultant et bousculant les chevaliers qu'ils croisent dans la rue.

 

Jacques de Molay
 
Jacques de Molay
 

L'entrée en scène de Jacques de Molay

Jacques de Molay, nouveau Grand Maître nommé en 1293, est accusé d'avoir sacrifié la Terre sainte aux intérêts de l'Ordre. Alors que le pape Nicolas IV avait proposé de fusionner l'Ordre du Temple avec celui des Hospitaliers pour contrer l'invasion musulmane, Jacques de Molay s'est obstiné à refuser. Enfin, des tensions de plus en plus vives entre le roi de France Philippe le Bel et le nouveau pape, Boniface VIII, ont joué en défaveur de l'Ordre. Rentrés en France, les Templiers dirigent de nombreux domaines et font fructifier leurs richesses pour le seul profit du pape, au détriment du roi. Dans un contexte où la France a besoin d'argent, Philippe le Bel va faire tout ce qui est en son pouvoir pour s'octroyer le "trésor des Templiers".

 


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