Torture médiévale
 

Torture médiévale

 

L'Inquisition au service du roi

Le roi accuse mais manque de preuves. Son objectif : obtenir les aveux qui attesteront la culpabilité des Templiers. Dès l'arrestation, il demande donc à ses hommes d'user de tous les moyens nécessaires pour les terroriser. Ils préparent le terrain pour l'Inquisition, à l'époque sous contrôle de la monarchie française. Malgré les réticences du pape Clément V, Philippe le Bel demande à Guillaume de Paris, grand Inquisiteur (et son confesseur), d'arracher les aveux nécessairee. En 1307, ce dernier prend la tête des opérations, interrogeant lui-même les 37 premiers témoins.

 

Le supplice de Marsyas, Musée du Louvre
 
Le supplice de Marsyas © Musée du Louvre
 

Avouer ou mourir

A Paris, 138 Templiers sont soumis à l'interrogatoire musclé des inquisiteurs, formés pour faire avouer les plus récalcitrants. Torture morale, affaiblissement physique, menaces... Les prisonniers sont poussés jusqu'à des états d'hystérie et d'épuisement. Après un régime au pain et à l'eau et une cure sans sommeil, les Templiers ne résistent pas longtemps : écartelés, brûlés, emasculés ou pendus par les membres, 134 Templiers avouent leur crime, 4 seulement résistent et 25 finiront par succomber à la torture.


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