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Septembre 2006

La Faïencerie et le Curé nantais

La Faïencerie et le Curé nantais, également deux grandes spécialités locales ne sont pourtant pas originaires de Pornic.

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La Faïencerie de Pornic

Exemple de bol de la Faïencerie pornicaise
Le dessin du petit breton, un grand succès de la Faïencerie pornicaise. Photo © Office de tourisme de Pornic

Nous devons le succès de la Faïencerie de Pornic à des lorrains ! La famille Dryander était en effet faïenciers de père en fils et propriétaires d'une manufacture en Moselle depuis 1827. C'est pour fuir l'occupation allemande pendant la deuxième guerre mondiale que la famille est venue se réfugier à Pornic. En 1947, l'un des fils, Gustave Dryander, a acheté une usine désaffectée pour remonter une faïencerie. La légende pornicaise venait de naître. Au fil des années, l'entreprise a connu des hauts et bas. Mais aujourd'hui, la Faïencerie de Pornic a redressé la barre et demeure incontournable dans le secteur des arts de la table. Le bol-prénom a toujours été l'article phare : sur 800.000 pièces décorées chaque année, 400.000 sont des bols-prénoms. Les motifs du petit breton et celui du village font également partie des grands classiques. En parallèle, plusieurs stylistes français travaillent sans cesse à inaugurer de nouveaux motifs. La Faïencerie de Pornic compte plus de 500 distributeurs en France et vend 10% de sa production à l'export.

Le Curé nantais

Le curé nantais
Le Curé nantais : né à Saint-Julien de Concelles mais devenu une spécialité de Pornic. Photo © Office de tourisme de Pornic

Le Curé nantais est un fromage de 200 grammes, fabriqué à partir de lait cru de vache et doté d'une pâte molle à croûte lavée. Tout débute non pas à Pornic mais à Saint-Julien de Concelles, petit village des bords de Loire, situé à 15 kilomètres de Nantes. En 1880, Pierre Hivert, un agriculteur du pays, rencontre un ecclésiastique de passage dans le village. Ensemble, ils créent un fromage : le Régal des Gourmets, nommé plus tard, en hommage à l'homme d'église, "le Curé nantais". La fromagerie s'est maintenue à Saint-Julien de Concelles pendant quatre générations et ce n'est que vers les années 1980 que le pornicais Georges Parola décide de perpétuer la tradition en reprenant l'affaire dans sa ville.



Le maintien de la tradition

Le Curé nantais connait un fort succès et il n'est pourtant fabriqué qu'à 2.000 exemplaires par jour. Ces fromages se vendent presque exclusivement dans les Pays de la Loire. Seuls les plus célèbres crémiers de France, qui ont la chance d'être amis de Georges Parola, ont en effet le privilège de se faire livrer le Curé nantais. Même si l'atelier s'est modernisé, Georges Parola tient à maintenir la tradition d'une fabrication artisanale quitte à se contenter d'une production modeste. Huit employés travaillent à ce jour dans l'atelier. Parmi les secrets de la réussite du Curé nantais : il faut collecter le lait cru deux fois par jours, à l'aube et à l'aurore et laisser le fromage reposer en caves sur des planches d'épicéa.

 

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