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Ce ne sont pas des animaux domestiques
Vous allez accueillir un animal sauvage. Certaines espèces sont en voie d'extinction à l'état naturel. Si votre envie de posséder ne peut être réfrénée, renseignez-vous sur l'espèce de vos rêves, elle est peut-être menacée. L'espèce Aphonopelma albiceps est menacée, tout comme Aphonopelma pallidum
ou Brachypelmides klaasi.
 Animaux venimeux : connaître son espèce sur le bout du dard
Certaines mygales sont très dangereuses, même si tous les venins ne sont pas toxiques. Attention : le genre australien Atrax, qui n'est normalement pas importé en France, possède un venin mortel. Lorsque vous franchirez le pas, n'oubliez pas d'inscrire le nom scientifique de votre nouveau compagnon sur un papier que vous ne perdrez pas. En cas de besoin, il sera très utile pour connaître toutes les particularités du spécimen et identifier le danger potentiel. Sachez par exemple que le genre avicularia est très docile, contrairement à Acanthoscurria antillensis, qui est un peu agressive.
Le contact physique, une envie à réfréner
Les mygales ne peuvent pas être considérés comme de véritables animaux domestiques, en raison de la dangerosité de certaines espèces, mais aussi parce qu'elles ont un fonctionnement asocial. Le contact physique reste difficile. Ainsi, pour les vrais amateurs, posséder une petite mygale permet de connaître le mode de vie fascinant de cette espèce. Il s'agir davantage d'une observation que d'une véritable relation entre le maître et son animal. Vous apprendrez beaucoup en élevant un arachnide : la toile tissée par l'araignée, sa mue, quelques nuits blanches passionnantes vous attendent.
La manipulation est donc à exclure, ainsi que la libre-circulation de votre animal dans la maison. Vous pouvez blesser votre araignée qui peut interpréter vos gestes comme une agression, et donc riposter.
 Que dit la loi ?
La loi désigne les arachnides et autres espèces étonnantes comme des
"animaux non domestiques", eux-mêmes définis comme des "animaux nayant pas subi de modification par sélection de la part de lHomme, apprivoisés ou non".
Devant l'engouement suscité par les NAC, la loi française
s'est montrée à partir de 2004 plus sévère sur la réglementation : l'élevage est réservé aux personnes dites capacitaires, c'est-à-dire celles qui sont en possession d'un certificat de capacité pour lentretien des animaux. Ce certificat peut être passé au bout de trois ans d'expérience.
Cependant, la loi considère qu'un seul petit individu constitue un élevage. Ainsi, toute personne en possession d'une mygale devient un éleveur de mygale et doit posséder le fameux certificat. Dans la pratique, les Directions des Services Vétérinaires, organisme ayant en charge l'application de la législation, se montrent plus souples et considèrent que, si vous ne faites pas reproduire vos animaux, vous n'êtes pas un éleveur. Vous pouvez leur demander une exemption écrite, afin de disposer d'une solide défense lorsque la douane ou les gendarmes exigeront le certificat de capacité, que vous n'avez pas !
N'oubliez pas que ce que vous faites chez vous nest pas toujours contrôlable, mais cela ne signifie pas que vous êtes dans la légalité et débarrassé de poursuites judiciaires. En résumé, la loi française préconise, pour passer le certificat de capacité, une expérience de trois ans délevage. Or, pour avoir un élevage, il faut le certificat de capacité, ce qui crée une période inévitable dillégalité de trois ans.
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Elles sont petites, "tendance" mais venimeuses. Oubliez l'idée de caresser votre mygale en rentrant du travail. Oubliez également cette idée-cadeau, qui, bien que très originale, n'est pas de tous les goûts.
