En 1991, une bombe cryptographique est mise en ligne : le Pretty Good Privacy, ou PGP. C'est Zimmermann, un informaticien américain qui est à l'origine de cette combinaison entre le système RSA et un système de cryptographie à clé privée IDEA (qui ressemble au DES).
Le PGP, une méthode de cryptographie très fiable, mélange plusieurs algorithmes de cryptographie: le RSA et l'IDEA.
Les avantages ? Cette méthode va vite : RSA ne sert qu'à crypter une clé, le message, lui, est chiffré par un processus plus rapide, l'IDEA. Et est extrêmement sûre : tous les ordinateurs du monde mettraient plusieurs millions de fois l'âge de l'univers pour décrypter un message crypté en PGP !
De plus, PGP offre la possibilité de
réaliser des signatures électroniques et de vérifier l'intégrité des messages reçus.
Aujourd'hui, la plupart des paiements en ligne se font grâce au procédé SSL, qui fonctionne selon le principe du PGP. Cependant, Zimmermann a largement diffusé son logiciel de cryptage, une diffusion qui n'est pas au goût de tous. Pensant qu'un cryptage trop fiable ferait le jeu des terroristes et trafiquants, nombreux gouvernements ont restreint l'usage du PGP.