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Septembre 2005

"Notre but est de faire partager notre amour pour cette fabuleuse machine"

Luc Jérome est un passionné d'hélicoptère. Il s'est lancé le défi de monter sa propre société d'hélicoptères, Hélimat. Rencontre avec le gérant d'une profession en pleine mutation.
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Qu'est-ce qui vous a motivé à monter votre société d'hélicoptères ?
En 1999, ma passion pour l'hélicoptère m'a conduit à créer un site Internet de vulgarisation, www.helimat.com. Je me suis rendu compte qu'il y avait un réel intérêt pour cette activité et que les demandes pour pratiquer ce loisir étaient nombreuses. A l'époque, je les transmettais alors à des opérateurs amis et puis, je me suis dit pourquoi pas créer une structure qui me permettrait de la faire moi même. C'est ainsi qu'est née Hélimat.

Quels types d'activités proposez-vous ?
En gros, tout ce qui tourne autour de l'hélicoptère. Nous proposons des vols découvertes de l'hélicoptère, des initiations et des vols touristiques. Nous avons donc développé de nombreux circuits qui permettent de faire des visites thématiques. Par exemple, cette année, nous avons mis en place des vols vers la Champagne avec dégustation de vins chez des petits producteurs. Ca, c'est pour la partie ludique de nos activités. Notre but est de faire découvrir et partager notre passion pour cette fabuleuse machine. N'oublions pas que nous fêtons les 50 ans du premier vol en Alouette II cette année. Il faut quand même rappeler que l'Alouette II fut le premier succès commercial de Sud Aviation devenu Eurocopter actuellement. Il y a bien évidemment la partie professionnelle avec du travail aérien (photographie aérienne, levage, fret, etc..) et du transport publique (transport de personnes).

Avez-vous beaucoup de demandes pour faire des baptêmes d'hélicoptère ?
Beaucoup de demandes arrivent par le biais d'Internet, sur toute la France. Nous traitons les demandes locales en direct et nous redistribuons les demandes en province sur nos partenaires. Mais parmi les activités les plus sollicitées par nos clients, c'est l'initiation au pilotage qui arrive en tête des demandes.

Quelles sont en général les motivations de vos clients pour faire un baptême ?
Bien souvent, c'est à l'occasion d'un anniversaire de mariage, des trente ou quarante ans de son compagnon.

Y a-t-il beaucoup de monde qui suivent des cours de pilotage ?
Pour le brevet privé, oui. Il est relativement accessible puisqu'il suffit de 40 heures de vol pour l'obtenir et les cours peuvent s'échelonner sur une période de 2 à 3 ans. Il faut signaler qu'il est possible de commencer à apprendre à piloter à partir de 15 ans et 3 mois et que le brevet de pilote s'obtient dès l'âge de 17 ans.

A votre avis, le prix est-il un frein au développement de cette activité ?

Oui, beaucoup d'élèves procèdent par financement.

En tant que professionnel, avez-vous remarqué une évolution de votre profession ?
L'évolution de la profession se fait de façon un peu particulière. La réglementation est celle de l'avion, avec des aménagements, mais dans bien des cas, elle ne correspond pas à la réalité des capacités de l'hélicoptère.


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 Laetitia Devillars, L'Internaute
 
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