Arturio Merzario, ce héros

Arturio Merzario en compagnie de Miss Univers lors des 24 Heures de Daytona en 1970. © Louis Galanos

Le 1er août 1976, Niky Lauda frôle la mort à la suite d'un terrible accident lors du Grand Prix d'Allemagne au Nürburgring. Sa Formule 1, propulsée à près de 290 km contre les barrières de sécurité, rebondit sur la piste avant d'être percutée par d'autres concurrents lancés à pleine vitesse.

Inconscient, le champion du monde en titre reste inerte dans son cockpit pendant que les flammes commencent à dévorer la carrosserie. Heureusement, Arturio Merzario passe par là et vient secourir son adversaire. Bien aidé par Guy Edwards, puis rejoint par d'autres pilotes, l'Italien parvient à sortir Lauda de l'incendie. Gravement brûlé, l'Autrichien gardera des séquelles à vie de cet incident.

Le sauvetage de Merzario est d'autant plus héroïque qu'un contentieux existait entre les deux pilotes depuis le début de la saison. Mis sous pression par l'opinion publique, qui réclamait son départ de Ferrari au profit des Italiens, Lauda avait émis cette remarque cinglante : "Les pilotes italiens ? Tout juste bons à faire crisser les pneus de leur Fiat 500 autour de l'église de leur village"...

Le 1er août 1976, Niky Lauda frôle la mort à la suite d'un terrible accident lors du Grand Prix d'Allemagne au Nürburgring. Sa Formule 1, propulsée à près de 290 km contre les barrières de sécurité, rebondit sur la piste avant d'être percutée par d'autres concurrents lancés à pleine vitesse. Inconscient, le champion du monde en titre reste inerte dans son cockpit pendant que les flammes commencent à dévorer la carrosserie. Heureusement, Arturio Merzario passe par là et vient secourir son adversaire. Bien aidé par Guy Edwards, puis rejoint par d'autres pilotes, l'Italien parvient à sortir Lauda de l'incendie. Gravement brûlé, l'Autrichien gardera des séquelles à vie de cet incident. Le sauvetage de Merzario est d'autant plus héroïque qu'un contentieux existait entre les deux pilotes depuis le début de la saison. Mis sous pression par l'opinion publique, qui réclamait son départ de Ferrari au profit des Italiens, Lauda avait émis cette remarque cinglante : "Les pilotes italiens ? Tout juste bons à faire crisser les pneus de leur Fiat 500 autour de l'église de leur village"...
© Louis Galanos