Peu avant le départ de la Grande Boucle 1953, le directeur sportif de Jean Robic, Léon Le Calvez, est pris d'une "idée de génie" : pourquoi ne pas alourdir les bidons avec du plomb ? Cela permettrait à son protégé de rouler plus vite dans la descente du Tourmalet. Il trouve un artisan, qui fond 9 kilos de plomb pour lester un bidon... Problème : comme le règlement interdit tout ravitaillement, il faut trouver une ruse pour glisser discrètement à Robic le bidon truqué et éviter de se faire prendre par le commissaire de course. La stratégie consiste à simuler un problème de guidon au sommet du Tourmalet... Sauf que le cycliste breton, emporté par son talent et concentré par la course, semble avoir oublié la ruse... Léon Le Calvez finit par crier au mécanicien de l'équipe : "Attention, Robic a un problème, regarde son guidon !" Le commissaire se laisse berner et le pesant bidon est remis à Robic. Mais la descente ne s'avère pas aussi simple que cela. Ainsi lesté, Robic est déséquilibré et chute lourdement. Il remporte néanmoins l'étape et endosse le Maillot jaune...
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