Les phrases choc de Louis Nicollin

Les phrases choc de Louis Nicollin En conférence de presse, à la radio ou à la télé, l'emblématique président du Montpellier Hérault Sport Club régale toujours son audience par des déclarations qui sentent le soufre. Petite revue de presse 100 % Nicollin.

Véritable sniper médiatique, Louis Nicollin distribue des rafales aux imprudents qui se dressent sur sa route. Et aussi, parfois, à ceux qui n'ont rien demandé !

 

Contre le patron du PSG

Au mois de février 2010, Montpellier occupe la deuxième place de la Ligue 1. Au journaliste de Sports.fr Régis Aumont, qui lui demande quelles équipes peuvent être gênées par la réussite du MHSC, Nicollin répond :

"Je me mets à la place du président du Paris Saint-Germain qui a un budget de je ne sais pas combien. Quand il voit celui de Montpellier, il doit se poignarder le cul avec une saucisse, le mec (sic). Et encore avec une saucisse, ça ne fait pas trop mal".

 

Contre les dirigeants de Bordeaux

Trois mois plus tard, les promus montpelliérains terminent le championnat à la 5e place. Ils privent alors les précédents champions de France, les Girondins de Bordeaux, du dernier ticket pour la Ligue Europa :

"La place du con n'est pas pour nous, elle est pour Monsieur Triaud et Monsieur de Tavernost. Et ça, ça me fait rire" (Canal Plus).

 

Contre le président de l'OM

Louis Nicollin, président de Montpellier depuis près de quatre décennies (1974), ne s'est pas privé de moquer l'inexpérience de son homologue marseillais Jean-Claude Dassier (ancien journaliste chez TF1) lorsque celui-ci était en fonction du côté de la Commanderie.

"Aujourd'hui, quand je vois des présidents qui sont là depuis trois jours et qui donnent déjà des conseils, cela me fait doucement rigoler. Jean-Claude Dassier, il est adorable, mais il ne sait pas par où pisse un taureau !"

 

Contre ses propres supporters

 Samedi 30 août 2009, la 4e journée de Ligue 1 est marquée par l'évacuation des supporters montpelliérains présents au stade du Ray à Nice après que certains d'entre eux aient jeté des bombes agricoles sur le terrain. Nicollin se moque des contrôles d'avant-match avant d'attaquer les pseudo-supporters du MHSC :

"On est à Nice. Le service de sécurité et les flics, je vois pas ce qu'ils font hein ! (...) Moi, je vais pas me laisser faire. Les journaux de ma région vont s'en emparer et gribouiller ces supporters. Parce que c'est pas des supporters, c'est des grosses merdes (...) Ceux-là on va les virer".

 Plus récemment, sur le peu d'enthousiasme suscité par son équipe dans la ville : "Pour avoir une grande équipe à Montpellier, il faudrait que le stade soit plein. Malheureusement, on est dans une ville où les gens aiment le sport, mais en chambre".

 

Contre Laurent Blanc

En février 2011, Louis Nicollin reçoit chez lui deux journalistes du "Café des Sports", une émission web du Midi Libre (vidéo). Le président héraultais donne son opinion sur le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc, un de ses anciens joueurs :

"Moi j'aime pas ce genre de sélectionneur. On dirait qu'il sait tout, qu'il a tout fait. (...) Un peu hautain le gars, quand même".

 

Contre Roland Courbis

Nommé entraîneur de Montpellier en toute fin de saison 2006-07, Roland Courbis sauve in extremis sa nouvelle équipe de la relégation en National. Deux ans plus tard, le contrat du Marseillais n'est pas prolongé malgré l'accession du MHSC en Ligue 1. Invité en conférence de presse à réagir aux propos amers de Courbis, Nicollin dégaine :

"Moi les mecs qui font du cinéma, aux poubelles ça n'existe pas [Nicollin dirige une société spécialisée dans le ramassage et le traitement des déchets, ndlr]. Moi je suis un homme-poubelles, je suis pas Robert Louis-Dreyfus [ancien patron de l'OM et du groupe Adidas, ndlr], Monsieur mes-couilles (...) C'est pas les leçons d'un coach sans diplôme qui vont me faire quelque chose".

 

Contre Carlo Ancelotti

Louis Nicollin a beau s'en prendre à son ancien entraîneur, il reconnaît pourtant la qualité de son travail... tout en taclant un autre personnage. Cette fois, c'est le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain qui en prend pour son grade sur l'antenne de RMC :

"Je préfère Courbis à Ancelotti ! Il faut être "jobard" pour prendre ce type. S'il ne coûte pas cher ça va, mais 500 000 euros mensuels... Je crois rêver. Je ne vois pas ce qu'il a de plus. Il a gagné des titres mais il avait de la came. Les grands entraîneurs sont ceux qui gagnent des titres avec des demi-bons. Avec Courbis, on est monté en Ligue 1 avec des demi-mongoliens".

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