Olivier Langrand Aventurier dans l'âme

olivier langrand pose avec un caméléon à madagascar.
Olivier Langrand pose avec un caméléon à Madagascar. © O. Langrand

Olivier Langrand est né en France, où il a vécu sa jeunesse entre région parisienne et Alsace. En 1982, il a quitté son pays natal et a depuis résidé à différents endroits du monde, notamment 12 ans à Madagascar, 5 ans au Gabon, 1 an en Afrique du Sud et 10 ans aux Etats Unis.

Une vocation pour la nature

Ornithologue, il adore observer les oiseaux depuis son plus jeune âge. En 1990, il publie un ouvrage de référence, le Guide des oiseaux de Madagascar. Au total, il est l'auteur de près de 100 publications scientifiques et co-auteur de 6 livres relatifs à la biodiversité ou plus généralement à l'environnement.

Protéger les milieux naturels : une mission

Un master en Science spécialité zoologie obtenu à l'université du Natal, en Afrique du Sud, lui a permis de devenir un spécialiste de la conservation de la biodiversité.

Il a travaillé 14 ans pour le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) à Madagascar et dans le bassin du Congo, avant de rejoindre l'organisation Conservation International (CI). Devenu le vice président exécutif de CI, il est en charge du Centre pour la Conservation et les Gouvernements. Olivier Langrand et son équipe travaillent sur les politiques et les fonds publiques liés à l'environnement. Ce grand voyageur de 52 ans est également marié et père de 4 enfants.

Comment gérez-vous les déplacements fréquents que vous effectuez pour l'organisation ?

Olivier Langrand : "Je voyage en moyenne 12 jours par mois mais il y a des exceptions, comme ce mois de mars où j'ai été plus souvent parti qu'à la maison. Cela nécessite une certaine organisation familiale, mais ma femme et les deux enfants qui sont encore à la maison s'accommodent de la situation. Le tout est d'être disponible pour les siens quand on est de retour chez soi.

Je ne souffre pas du décalage horaire et j'ai la chance de pouvoir dormir à peu près n'importe, y compris dans les avions ce qui fait que j'arrive à récupérer assez vite. En voyage, comme de retour à Washington, je m'efforce de fréquenter la salle de gym ce qui aide considérablement à récupérer du décalage et permet de garder la forme."