La paix d'Alès

La paix d'Alès © Victor Soares - Fotolia.com

L'Edit de Nantes, signé en 1598, avait apaisé les tensions. Mais cette accalmie sera relative car des tensions entre communautés religieuses existent toujours. Un homme : le cardinal Richelieu souhaite la disparition de l'influence des protestants. Conseiller du jeune roi Louis XIII, Richelieu veut faire fléchir notamment La Rochelle, haut lieu de la contestation protestante soutenue par le pouvoir anglais. Le 10 septembre 1627, Louis XIII ordonne le siège de la ville et Richelieu donne l'idée d'une gigantesque digue pour empêcher tout ravitaillement par l'ennemi anglo-saxon. Après une terrible famine, 20 000 personnes auraient péri en un peu plus d'un an, la Rochelle capitule le 28 octobre 1628. Cette victoire aboutit à l'édit de Nîmes, dit la paix d'Alès. Le 28 juin 1628, le roi garantit toujours la liberté de culte aux protestants mais leur pouvoir et leurs prérogatives sont interdites avec la destruction des places-fortes. En réalité, cette paix traduit davantage un retour à la suprématie du catholicisme.  

L'Edit de Nantes, signé en 1598, avait apaisé les tensions. Mais cette accalmie sera relative car des tensions entre communautés religieuses existent toujours. Un homme : le cardinal Richelieu souhaite la disparition de l'influence des protestants. Conseiller du jeune roi Louis XIII, Richelieu veut faire fléchir notamment La Rochelle, haut lieu de la contestation protestante soutenue par le pouvoir anglais. Le 10 septembre 1627, Louis XIII ordonne le siège de la ville et Richelieu donne l'idée d'une gigantesque digue pour empêcher tout ravitaillement par l'ennemi anglo-saxon. Après une terrible famine, 20 000 personnes auraient péri en un peu plus d'un an, la Rochelle capitule le 28 octobre 1628. Cette victoire aboutit à l'édit de Nîmes, dit la paix d'Alès. Le 28 juin 1628, le roi garantit toujours la liberté de culte aux protestants mais leur pouvoir et leurs prérogatives sont interdites avec la destruction des places-fortes. En réalité, cette paix traduit davantage un retour à la suprématie du catholicisme.  
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