Notre méthodologie

Pour établir notre classement, nous nous sommes basés sur la dernière enquête annuelle sur l'insertion des diplômés de l'université publiée par le ministère de l'Education (voir ici). Menée sur les 109 000 diplômés de master L.M.D. 2014 à l'université, elle a été réalisée entre décembre 2016 et avril 2017 en questionnant les jeunes diplômés sur leur situation en terme d'emploi et de salaire.
Nous avons choisi de privilégier les trois critères "Taux d'insertion au bout de 18 mois", "Taux d'emploi stable à 18 mois" et "salaire médian net mensuel", le tout au bout de deux ans après le diplôme, car ils étaient pour nous les plus représentatifs d'une filière permettant de rentabiliser ses études rapidement. Le taux d'insertion est défini comme étant la part des diplômés occupant un emploi, quel qu'il soit, sur l'ensemble des diplômés présents sur le marché du travail (en emploi ou au chômage).
Nous avons additionné les deux premiers critères, celui du taux d'insertion et celui du taux d'emploi stable, pour chaque master de l'enseignement supérieur. Puis nous avons calculé la différence (positive ou négative) entre le salaire net médian mensuel de chaque filière et le salaire net mensuel médian français, et l'avons ramenée à un taux. Cela nous a permis de pondérer le critère du salaire médian pour le ramener aux deux autres critères en terme de proportion.
Nous avons enfin obtenu par addition des trois indicateurs finaux un indice par filière, que nous avons classé du plus grand (la 1ère filière la plus "rentable" pour l'élève) au plus petit (la 30e filière la plus "rentable" pour l'élève).