Alerte sur le Paris-Dakar

Paris-Dakar © Mauro Israel

En 2006, la 26e édition du Paris Dakar voit sa 10e et sa 11e étapes annulées in extremis. Une centaine d'extrémistes regroupés sous le nom de "Tarek Ibn Ziad" avait en effet prévu d'attaquer le rallye dans la région de Sokolo, au Mali. Depuis des années, la DGSE suivait les mouvements de ce groupe terroriste, conduit par un émir, et lié au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Adeptes des prises d'otages, les combattants s'étaient procurés, quelques semaines avant le début du Dakar, mitrailleuses lourdes, 4x4, mortiers et canons, confirmant les soupçons de la sécurité extérieure. L'objectif présumé de ce "massacre" à l'époque : concurrencer Al-Qaïda, que le GSPC rejoindra finalement en 2007 en fondant Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Sauvé de justesse, le Dakar, lui, va continuer à souffrir. Annulé en 2008 à cause de la menace terroriste, il a été depuis déplacé en Amérique du Sud.

  En 2006, la 26e édition du Paris Dakar voit sa 10e et sa 11e étapes annulées in extremis. Une centaine d'extrémistes regroupés sous le nom de "Tarek Ibn Ziad" avait en effet prévu d'attaquer le rallye dans la région de Sokolo, au Mali. Depuis des années, la DGSE suivait les mouvements de ce groupe terroriste, conduit par un émir, et lié au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Adeptes des prises d'otages, les combattants s'étaient procurés, quelques semaines avant le début du Dakar, mitrailleuses lourdes, 4x4, mortiers et canons, confirmant les soupçons de la sécurité extérieure. L'objectif présumé de ce "massacre" à l'époque : concurrencer Al-Qaïda, que le GSPC rejoindra finalement en 2007 en fondant Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Sauvé de justesse, le Dakar, lui, va continuer à souffrir. Annulé en 2008 à cause de la menace terroriste, il a été depuis déplacé en Amérique du Sud.
© Mauro Israel