Permière alerte en Australie

L'opéra de Sydney. © Philippe Ronceray

L'Australie a toujours été relativement épargnée par le terrorisme. L'attentat déjoué en novembre 2005 aurait donc pu être le pire de son histoire. Des produits chimiques et des armes en grande quantité, des ordinateurs et des papiers d'identité ont alors été saisis à la suite d'un vaste coup de filet à Sydney et Melbourne. Des centaines de policiers appuyés par des hélicoptères ont été nécessaires pour arrêter une vingtaine de personnes au total, non sans heurts. Un homme a été blessé par balles lors de la fouille systématique des logements. L'opération anti-terroriste était le fruit d'un travail de 16 mois de profilage et de surveillance de plusieurs sites menacés, dont l'Opéra de Sydney et le Harbour Bridge. Le cerveau de ce "réseau", Abdoul Nacer Bendrika dit "Abou Bakr", se présentait alors comme un imam souhaitant simplement "enseigner le coran". Australien d'origine algérienne, il ne faisait vraisemblablement pas partie d'Al-Qaïda, mais aurait qualifié Oussama ben Laden de "grand homme".

L'Australie a toujours été relativement épargnée par le terrorisme. L'attentat déjoué en novembre 2005 aurait donc pu être le pire de son histoire. Des produits chimiques et des armes en grande quantité, des ordinateurs et des papiers d'identité ont alors été saisis à la suite d'un vaste coup de filet à Sydney et Melbourne. Des centaines de policiers appuyés par des hélicoptères ont été nécessaires pour arrêter une vingtaine de personnes au total, non sans heurts. Un homme a été blessé par balles lors de la fouille systématique des logements. L'opération anti-terroriste était le fruit d'un travail de 16 mois de profilage et de surveillance de plusieurs sites menacés, dont l'Opéra de Sydney et le Harbour Bridge. Le cerveau de ce "réseau", Abdoul Nacer Bendrika dit "Abou Bakr", se présentait alors comme un imam souhaitant simplement "enseigner le coran". Australien d'origine algérienne, il ne faisait vraisemblablement pas partie d'Al-Qaïda, mais aurait qualifié Oussama ben Laden de "grand homme".
© Philippe Ronceray