Accusation de viol à l'Elysée : qui est mis en cause ? Quels faits lui sont reprochés ?

Accusation de viol à l'Elysée : qui est mis en cause ? Quels faits lui sont reprochés ? Un viol aurait été commis à l'Elysée. Une information judiciaire a été ouverte contre un militaire du palais présidentiel, est-il dévoilé ce vendredi 12 novembre 2021. Les premiers éléments.

Un viol a-t-il été commis à l'Elysée ? C'est ce qu'a affirmé à des policiers une jeune femme, début juillet, dans une main courante. La procédure a entraîné la saisine du procureur de la République de Paris qui a, au regard des éléments réunis, ouvert une information judiciaire le 12 juillet pour viol. L'affaire est révélée par Libération ce vendredi 12 novembre 2021 et confirmée par l'AFP. Depuis, un suspect a été auditionné et placé en garde à vue, avant d'être remâché et placé sous le statut de témoin assisté. Que s'est-il passé au sein du palais présidentiel ? Qui est la femme se présentant comme la victime ? Qui est l'accusé présumé des faits ? Les premiers éléments.

Accusation de viol à l'Elysée : que s'est-il passé ?

Selon Libération qui dévoile le dossier, une fête est donnée à l'Elysée le jeudi 1er juillet 2021. Ce soir là, un pot de départ est organisé en raison de la mutation du général de brigade Valéry Putz, adjoint du chef d'état-major, affecté à partir du 1er août comme commandant supérieur des forces armées en Nouvelle-Calédonie. Deux personnes qui composent son équipe cessent également leurs fonction rue du Faubourg Saint-Honoré. Emmanuel Macron est présent et rend hommage au trio sur le départ. Le président de la République quitte les lieux vers 22 heures, selon le récit de Libération. Puis la soirée se poursuit dans les locaux de l'état-major particulier du chef de l'Etat, située dans la rue perpendiculaire à celle qui permet d'accéder au château, la rue de l'Elysée.

C'est là que la soirée aurait dérapé. Selon le quotidien, un homme, militaire, aurait commis des violences sexuelles sur une femme, elle aussi militaire, avec qui il travaille. Aucun élément plus précis n'a, pour l'heure, filtré. "Les investigations sont toujours en cours", rapporte une source policière à l'AFP.

Qui est le mis en cause ?

L'homme mis en cause est donc militaire. Il s'agirait d'un sous-officier. L'identité, ni son rôle précis au sein de l'état-major n'a fuité, pas plus que le déroulé des faits qu'il aurait commis. Cependant, comme le confirme l'AFP, une information judiciaire pour "viol" a été ouverte le 12 juillet aboutissant au placement sous statut de témoin assisté du mis en cause. Il s'agit d'un statut pour lequel "il existe des indices rendant vraisemblable que la personne ait pu participer, comme auteur ou complice, à la commission des infractions dont le juge d'instruction est saisi". De son côté, l'Elysée affirme que le militaire concerné a fait l'objet d'une "affectation immédiate, loin de l'Elysée". 

Qui est la plaignante ?

Très peu d'informations ont, pour l'heure, été dévoilées sur la victime supposée. Les éléments fournis par Libération font état d'une militaire, affectée à l'état-major particulier du président de la République, qui travaille avec le présumé coupable. Quelques heures après la soirée du 1er juillet, elle s'est rendue au commissariat du VIIIe arrondissement, près du palais présidentiel, pour dénoncer des violences sexuelles imposées. "Dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités, des mesures ont immédiatement été prises : écoute, soutien et accompagnement de la victime", a commenté l'Elysée.