Les exploitants des vidéos savent, par ailleurs, le pouvoir de nuisance que représente une potentielle diffusion généralisée des films tournés par les actrices. Des actrices ont clairement évoqué des menaces de chantage en cas de demandes de retrait desdites vidéos. Pour stopper ces requêtes, des exploitants auraient indiqué qu'il leur était possible d'envoyer des extraits - souvent dégradants et violents - à des proches, collègues, enseignants des enfants, parents ou membres de la famille. Une menace prise au sérieux, d'autant que la viralité de ce contenu crée déjà des troubles très sérieux. Une victime a notamment évoqué une vidéo qui "était partout, sur les réseaux sociaux, sur Facebook, sur Twitter, sur des sites accessibles depuis la France et l'étranger" :  "Cela a fait le tour du monde, jusqu'à New York et Montréal. Je me suis fait harceler en bas de chez moi, j'ai reçu des lettres de menaces".
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