Le rapport du Sénat pointe les dérives extrêmes de certaines productions, mais insiste aussi sur un phénomène sociétal : les images et vidéos pornographiques - même les plus violentes - sont devenues très facilement accessibles par les plus jeunes. "Deux tiers des enfants de moins de 15 ans et un tiers de ceux de moins de 12 ans ont déjà été exposés à des images pornographiques, volontairement ou involontairement. Près d'un tiers des garçons de moins de 15 ans se rend sur un site porno au moins une fois par mois", peut-on lire dans le document, qui précise que "certains contenus sont indubitablement illicites et leur diffusion est condamnable." Des chiffres transmis par l'association Osez le féminisme ! au Sénat indique Pornhub, géant mondial du porno en ligne, recense 71 608 vidéos faisant l'apologie de l'inceste et de la pédocriminalité, ainsi que 2 462 vidéos ayant pour mot-clé "torture".
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