"Un cahier des charges" sur des pratiques "abominables"

Des femmes contraintes à des scénarios dégradants © 123rf panama17
Dans le dossier "Jacquie et Michel", sur lequel enquête la police, les témoignages de victimes convergent sur un élément : si les producteurs et responsables du site auraient développé tout un imaginaire autour de la "femme ordinaire" consentant à du libertinage "sauvage", les récits rapportés font état de contraintes réelles. "Les vidéos doivent répondre à un certain cahier des charges (…), on nous impose ces pratiques abominables, assimilables à de la torture, moqueries, insultes", indique une victime présumée au Monde. "J'avais envie de pleurer, mais je devais faire semblant que tout allait bien". Comme le pointe le rapport du Sénat, la plupart des sites pornographiques mettent en avant des contenus violents. Sur Jaquie et Michel, la "catégorie sexe sauvage" propose des vidéos où "la douleur est intensément proportionnelle à l'orgasme qu'elles atteingnent à la fin. Plus c'est dur, plus elles adorent".
Dans le dossier "Jacquie et Michel", sur lequel enquête la police, les témoignages de victimes convergent sur un élément : si les producteurs et responsables du site auraient développé tout un imaginaire autour de la "femme ordinaire" consentant à du libertinage "sauvage", les récits rapportés font état de contraintes réelles. "Les vidéos doivent répondre à un certain cahier des charges (…), on nous impose ces pratiques abominables, assimilables à de la torture, moqueries, insultes", indique une victime présumée au Monde. "J'avais envie de pleurer, mais je devais faire semblant que tout allait bien". Comme le pointe le rapport du Sénat, la plupart des sites pornographiques mettent en avant des contenus violents. Sur Jaquie et Michel, la "catégorie sexe sauvage" propose des vidéos où "la douleur est intensément proportionnelle à l'orgasme qu'elles atteingnent à la fin. Plus c'est dur, plus elles adorent".
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