Corps retrouvé à Saint-Priest : qui est la victime ? Ce que l'on sait

Corps retrouvé à Saint-Priest : qui est la victime ? Ce que l'on sait Des morceaux de corps humain ont été retrouvés dans une canalisation dans la nuit de mardi à mercredi à Saint-Priest (Rhône). Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue tandis que la victime doit encore être identifiée.

C'est une intervention de plomberie qui a tourné à l'horreur. Des morceaux de corps humain ont été découverts dans une canalisation dans la nuit de mardi à mercredi, à Saint-Priest au sud-est de Lyon (Rhône). Ces restes humains auraient pu rester là longtemps sans que personne ne s'en rende compte si jamais ils n'avaient pas bouché les toilettes d'une résidente de l'immeuble relié aux canalisations. C'est parce qu'une femme habitant au rez-de-chaussée a sollicité des dépanneurs pour réparer ses toilettes qui étaient bouchées depuis la veille que le corps a été retrouvé, ou du moins une partie. Sur place, aux alentours de minuit, l'agent de maintenance a scié la canalisation défectueuse et a découvert des vêtements puis un pied, des mains et d'autres bouts de chair. L'homme a immédiatement prévenu la police qui a pu procéder aux premières constations avant de débuter les recherches ce mercredi 18 janvier.

Une enquête pour "homicide volontaire"

Les forces de l'ordre se sont déplacées sur les lieux de la découverte macabre pour réaliser les constatations. Une fouille rapide des lieux a permis de retrouver une scie électrique dans une poubelle située près de l'entrée de l'immeuble, écrit Le Parisien. En conséquence, le parquet de Lyon a aussitôt ouvert "une enquête du chef d'homicide volontaire". De toute évidence, la découpe du corps de la victime et l'endroit où il a été caché montre que quelqu'un a tenté de s'en débarrasser, selon l'analyse d'une source policière à BFMTV

Les investigations ont été confiées à la direction zonale de la police judiciaire (DZPJ) et ont déjà permis d'identifier un suspect qui a été placé en garde à vue dans la matinée du mercredi 18 janvier. Compte tenu des premiers éléments de l'enquête, les enquêteurs privilégient pour l'heure la piste du meurtre "gratuit", sans mobile criminel. Une expertise psychiatrique du suspect doit permettre de faire avancer les investigations.

Un suspect connu pour des troubles psychiatriques

Si pour l'heure, l'enquête est toujours en cours, un suspect a donc été placé en garde à vue. Il s'agirait d'un homme. Il serait un membre de l'entourage "amical" de la victime, croit savoir Le Parisien. D'après le parquet de Lyon, qui s'est, lui, confié à Actu Lyon, le principal suspect serait âgé de 28 ans. Il serait par ailleurs "connu et traité pour des troubles psychiatriques depuis plusieurs années".

La victime serait un adolescent de 17 ans

La découverte des mains et des morceaux de chairs ont permis aux enquêteurs de procéder à un relevé d'empreintes génétiques et une analyse ADN. Ces examens ont permis d'en apprendre plus sur la victime, mais l'identité de cette dernière doit encore être confirmée avec les résultats des analyses. L'identification pourrait prendre plusieurs jours selon le journal francilien. Les enquêteurs estiment toutefois que la victime pourrait être une personnes âgée de 17 ans et qui était protée disparue puis déclarée en fugue depuis quelques jours.

L'immeuble de Saint-Priest au cœur de l'enquête

Les enquêteurs savent encore peu de choses sur la victime et sur la façon dont elle s'est retrouvée en morceaux dans les canalisations. Les investigations doivent permettre d'y voir plus clair et ce mercredi elles se sont surtout concentrées sur l'immeuble notamment sur l'appartement du premier étage situé juste au-dessus de celui aux toilettes bouchées. Le logement est occupé par un couple de retraités et leur fils âgée d'une vingtaine d'années d'après les informations de BFMTV.

Deux habitants de l'immeuble, la femme ayant appelé le dépanneur et un autre témoin disent avoir entendus des cris et des bruits de travaux dans la journée du dimanche 15 janvier. Mais pour l'heure, il est impossible de faire le lien avec la victime retrouvée dans les canalisations. Le Parisien ajoute qu'à ce stade, l'affaire ne semble reliée à aucune autre.