"C'est inhumain" : elle découvre des animaux de compagnie morts dans le congélateur de sa locataire
En juin 2024, à Sainte-Florine, en Haute-Loire, une propriétaire se rend dans son logement pendant l'absence de sa locataire, avec sa permission, pour faire des travaux. Elle constate qu'il n'y a pas d'électricité et décide donc de vérifier le réfrigérateur et le congélateur du logement pour s'assurer que rien n'est en train de s'abimer. Dans ce dernier, elle trouve un sac noir rempli de poils. Elle contacte immédiatement une connaissance qui milite pour la cause animale dans l'association Sauvet'Animaux. "J'ai ouvert les sacs en présence de la propriétaire, mais également de voisins. Certains ont vomi… Tout le monde était tétanisé", a raconté la bénévole à La Montagne.
A l'intérieur, elle découvre un yorkshire terrier décapité. Dans un autre sac se trouve un chat qui a "sûrement été congelé vivant". "Il avait les yeux ouverts, figés", raconte cette dernière. Ce n'est pas fini puisque l'horreur continue quand, sous un gros sac de sciure, elle tombe sur un lapin en décomposition dans sa cage. La militante prévient alors un refuge afin de ramasser les dépouilles et de les conserver pour l'enquête. Une plainte a ensuite été déposée par l'association Brigade de protection animale pour "sévices graves ayant entraîné la mort sur animaux par leurs propriétaires".
De nombreux autres cas constatés par l'association
Ce jeudi 10 avril 2025, le journal régional Le Progrès indique qu'une enquête sur ce dossier a été ouverte par la compagnie de gendarmerie de Brioude, et l'association Sauvet'Animaux a décidé de se constituer partie civile. "J'espère que les locataires vont être entendus. Comment on peut infliger des sévices à ces pauvres animaux. C'est inhumain, j'espère qu'ils ne pourront plus pouvoir posséder des animaux, ni même les approcher. Il faut que les peines soient appliquées", a déclaré la présidente de l'association auprès du Progrès.
Cette affaire de maltraitance animale est loin d'être un cas isolé, comme le rapporte la bénévole de l'association évoquant des chiens volés retrouvés morts, des animaux privés de nourriture ou d'autres encore empoisonnés à la mort-aux-rats. Exercer des sévices graves sur des animaux domestiques est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.