Donald Trump : Adele, REM... Ces artistes qui refusent que le candidat utilise leurs chansons

La rédaction

Donald Trump : Adele, REM... Ces artistes qui refusent que le candidat utilise leurs chansons Le rappeur américain Everlast a interdit au candidat républicain Donald Trump d'utiliser son titre "Jump around" pour ses meetings. Avant lui, Adele, REM, Aerosmith et Neil Young ont déjà effectué la même démarche.

Adele, REM, Neil Young, Aerosmith et plus récemment le rappeur Everlast, ont interdit au milliardaire et candidat républicain Donald Trump d'utiliser leurs titres lors de ses meetings pour les primaires républicaines. L'Américain ne leur a jamais demandé l'autorisation de diffuser leurs chansons. Everlast, le rappeur du groupe House of pain, a exigé, par la voix de ses avocats, que Donald Trump cesse immédiatement d'utiliser le titre "Jump around", lors de ses réunions publiques.

Ce tube de 1992 avait fait la gloire du rappeur et de son groupe et est utilisé depuis près de 25 ans lors de grands événements américains. Mais il ne devrait plus être diffusé lors des meetings organisés par Donald Trump pour la primaire républicaine. Sur les réseaux sociaux, Everlast l'a notamment traité de "raciste" et d'"ignorant". Sur Instagram il a même directement menacé le milliardaire : "Je voudrais pouvoir vous faire face et vous arracher ce toupet du crâne".

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Le 16 juin dernier, jour d'annonce de la candidature de Donald Trump, le républicain avait diffusé une chanson de Neil Young, datant de 1989,  "Rockin' in the Free world". L'intéressé, qui soutient ouvertement le démocrate Bernie Sanders, lui avait demandé dès le lendemain de ne plus faire usage de ses titres. Même chose pour le groupe REM, dont la chanson "It's the world as we know it" a été diffusée lors d'un rassemblement politique, en septembre dernier. "N'utilisez pas notre musique ou ma voix pour votre mascarade débile de campagne", a indiqué le chanteur du groupe, Michael Stipes, sur Twitter. 

Nouvel épisode en octobre, lorsque Trump utilise le tube "Dream On", d'Aerosmith. Le groupe s'insurgera lui aussi de cette diffusion non autorisée. Enfin, en février, c'est la chanteuse britannique Adele qui a fait part de sa volonté de ne plus être diffusée lors des meetings républicains. Le candidat avait visiblement beaucoup aimé son tube "Rolling in the Deep", qu'il faisait jouer à de nombreux rassemblements avec ses partisans.