Attentat en Russie : les autorités ignorent les revendications de Daesh

Attentat en Russie : les autorités ignorent les revendications de Daesh Après l'attentat survenu vendredi 22 mars, près de Moscou, en Russie, et revendiqué par Daesh, les autorités russes n'ont toujours pas, ce dimanche 24 mars, accusé le groupe islamiste.

La Russie ignore la revendication de Daesh. Après l'attentat perpétré vendredi 22 mars au Crocus City Hall, près de Moscou, le groupe État islamique a revendiqué l'attaque faisant plus de 130 morts. Sur Telegram, l'organisation terroriste, que la Russie combat en Syrie et qui est active dans le Caucase russe, avait affirmé que l'assaut avait été mené par quatre de ses membres et s'inscrivait "dans le contexte [...] de la guerre faisant rage" entre le groupe et "les pays combattant l'islam", rappelle BFMTV. Si l'EI a déjà commis des attentats en Russie depuis 2010, jamais le groupe n'y a revendiqué une attaque d'une telle ampleur. 

Nouvelle attaque russe 

Ce dimanche 24 mars, ni le président russe Vladimir Poutine, qui s'est exprimé à la télévision samedi, ni les services de sécurité (FSB) n'ont accusé l'EI. Le FSB affirme que les suspects interpellés près de la frontière russo-ukrainienne ont des "contacts en Ukraine" où ils comptaient fuir. Le conseiller de la présidence ukrainienne a rejeté fermement les accusations les qualifiant "d'absurdes". "L'Ukraine n'a pas le moindre lien avec l'incident", a-t-il martelé. 

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a dit samedi espérer que cette attaque ne deviendrait pas "un prétexte" à une "escalade de la violence", dans une claire allusion à l'Ukraine. Néanmoins, dès l'aube, les forces russes ont lancé ce dimanche une nouvelle attaque aérienne sur Kiev.