Guerre en Ukraine : "une manière de prendre la Russie à la gorge", la France annonce des sanctions dévastatrices
- Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a déclaré ce mercredi sur BFMTV, que les Etats-Unis et les Européens devaient "se préparer à brandir des sanctions dévastatrices" pour contraindre la Russie à cesser sa guerre en Ukraine, en évoquant un projet de sanctions du sénateur américain Lindsey Graham.
- Le ministre des Affaires étrangères français a expliqué qu’il rencontrerait jeudi en Turquie M. Graham, "qui a conçu un paquet de sanctions extrêmement puissantes, avec des droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole russe et de 500 % sur les pays qui aujourd’hui continuent d’importer du pétrole russe".
- L'UE a justement adopté un 17e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible de nouveaux pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes, destinées à limiter les exportations de pétrole russe, selon les informations de TF1.
- Ces nouvelles sanctions sont indépendantes de celles "massives" envisagées dans le cas où Moscou refuserait de négocier et d'accepter un cessez-de-feu de 30 jours déjà accepté par Kiev et réclamé par ses alliés occidentaux.
- Pour rappel, une rencontre entre Zelensky et Poutine est toujours espérée, ce jeudi en Turquie, même si le Kremlin n'a toujours pas communiqué sur la liste de la délégation qui s'y rendra. De son côté, Donald Trump a évoqué mercredi la "possibilité" de se rendre en Turquie si le président russe s'y déplace pour des pourparlers.
- À ce stade, c’est le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, qui est attendu à Istanbul vendredi, d'après un haut responsable du département d'Etat, laissant toujours planer le flou sur la date précise des discussions.
16:20 - Ce jeudi, des discussions "politiques" et "techniques" selon le conseiller diplomatique de Poutine
Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine - Iouri Ouchakov - indique s’attendre à des pourparlers jeudi matin en Turquie pendant lesquels des questions "politiques" et "techniques" seront abordées, sans en dire plus sur la présence, ou non, du maître du Kremlin. De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé aux sanctions "les plus fortes" jamais prises contre Moscou si Poutine n'était pas présent.
15:54 - Le porte-parole du Kremlin sceptique sur le partage de l'arme nucléaire française
La Russie annonce s'inquiéter du potentiel partage de la dissuasion nucléaire française avec d'autres pays européens. Le porte-parole du Kremlin - Dmitri Peskov - indique ce mercredi que l'éventuel déploiement d'avions français dotés d'armes nucléaires n'apportera pas "de sécurité" au continent européen. "Le déploiement d'armes nucléaires sur le continent européen, ce n'est pas ce qui apportera de la sécurité, de la prévisibilité et de la stabilité", assure-t-il
15:36 - Le chancelier allemand met en garde l'Europe et les Etats-Unis
Le chancelier allemand exhorte Européens et Américains à refuser une "paix dictée" par la Russie à l’Ukraine. Friedrich Merz a jugé d’une "importance capitale" que les Occidentaux "ne se laissent pas diviser" sur ce conflit, et appelé à "maintenir la plus grande unité possible entre les partenaires européens et américains", lors de son discours de politique générale, ce mercredi 14 mai 2025.
13:57 - Trump se rendra-t-il en Turquie ?
Donald Trump laisse planer le doute. Ce mercredi, il a évoqué la "possibilité" de se rendre en Turquie si le président russe Vladimir Poutine s'y déplace pour des pourparlers avec Volodymyr Zelensky. "Je ne sais pas s'il y va. Je sais qu'il voudrait que j'y sois. C'est une possibilité", a lâché Trump à propos de son homologue du Kremlin, à bord de son propre avion, après avoir quitté l'Arabie saoudite.
13:52 - Des sanctions visant plus de 300 navires fantômes russes
Le 17e "paquet" de sanction de l'UE contre la Russie cible de nouveaux pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes, destinées à limiter les exportations de pétrole russe, indique ce mercredi TF1/LCI. Il cible près de 200 nouveaux navires fantômes utilisés par la Russie et une trentaine d'entités accusées d'avoir aidé Moscou à contourner les sanctions déjà mises en œuvre. 345 navires, au total, seraient dans le viseur de l'UE, selon les informations de TF1.
13:48 - Des mesures "qui pourraient asphyxier une bonne fois pour toutes l’économie russe", à l'étude
Ce mercredi 14 mai, le ministre français des Affaires étrangères - J.N. Barrot - a évoqué un projet de sanction élaboré par le sénateur américain Lindsey Graham, visant à imposer "des droits de douane de 500 % sur les importations de pétrole russe et de 500 % sur les pays qui aujourd’hui continuent d’importer du pétrole russe", dit le chef de la diplomatie tricolore.
"La Russie a trouvé des voies de contournement du blocus imposé par l’Europe et les Etats-Unis. Alors fermer le robinet de cette manière-là, c’est une façon de prendre la Russie à la gorge », a-t-il poursuivi. Le paquet de sanctions adopté concerne des "pétroliers fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes. Toutefois, "il va falloir aller plus loin, parce que ces sanctions massives n’ont pas encore dissuadé Vladimir Poutine de continuer sa guerre d’agression contre l’Ukraine", insiste-t-il. De nouvelles mesures "qui pourraient asphyxier une bonne fois pour toutes l’économie russe", pourraient être envisagées.